Roy et Giguère vend les salons Armand Plante à la Nouvelle Vie
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10h17
10 novembre 2010
La transaction dont les chiffres n’ont pas été dévoilés comprend les préarrangements funéraires en fiducie ainsi que les cinq salons de la maison Armand-Plante, soit Saint-Joseph, Sainte-Marie, Vallée-Jonction, Sainte-Hénédine et Frampton. Armand-Plante, une entreprise familiale était présente en Beauce-Nord depuis près de quarante ans. Pour la Nouvelle-Vie, il s’agit d’une expansion puisqu’elle est déjà présente à Saint-Joseph, Vallée-Jonction et Sainte-Marie.
René Jr Veilleux de la Maison Roy et Giguère a mentionné le fort intérêt manifesté par quatre entreprises funéraires pour le territoire de Beauce-Nord. Elle a finalement jeté son dévolu sur l’un de ses partenaires de la première heure, La Nouvelle-Vie. Les trois autres entreprises, dont une de l’extérieur, cherchaient aussi à agrandir leur territoire.
M. Veilleux soulignait qu’il était important de maintenir la bonne entente avec un partenaire d’affaires qui participe au parc commémoratif depuis ses débuts il y a 11 ans. Cette transaction est « stratégique » pour Roy et Giguère de Saint-Georges. À la fin septembre, l’entreprise funéraire de Saint-Georges qui s’était portée acquéreur de la maison Armand-Plante qui comprenait aussi les salons J. Rosario Chabot de Saint-Louis-de-Gonzague et de Saint-Prosper. Ces deux salons demeurent la propriété de Roy et Giguère.
M. Veilleux a aussi fait savoir que la dénomination de ces salons conservera le nom de J. Rosario Chabot pour honorer la mémoire de ce dernier. Depuis, l’acquisition, quelques améliorations locatives mineures ont aussi été apportées. Par ailleurs, Roy et Giguère a aussi conservé les trois employés à temps partiel du salon se trouvant à Saint-Prosper vu la rareté de main-d’œuvre.
La main-d’œuvre difficile à trouver
Il n’y a pas que les entreprises manufacturières qui éprouvent de la difficulté de rétention et de recrutement de main-d’œuvre. Le domaine funéraire est, aussi un milieu difficile nous apprend, René Jr Veilleux. Il déplore qu’il soit très ardu de retenir la jeune génération de travailleurs. Surtout qu’il estime que former un travailleur à la perfection peu prendre jusqu’à cinq ans.
Au cours des dernières semaines, M. Veilleux a confié que l’entreprise de Saint-Georges était un peu essoufflée à poursuivre les opérations dans les cinq salons d’Armand-Plante en Beauce-Nord. Il faut souligner que, lors de la transaction de septembre dernier, la famille Cloutier, anciens propriétaires de l’entreprise, s’était également retirée du domaine funéraire.
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