Les intervenants économiques se réjouissent de l’annonce d’une loi spéciale pour la 73
Les intervenants économiques se réjouissent de l’annonce d’une loi spéciale pour la 73
Le dépôt d’un projet de loi visant à procéder le plus rapidement possible au prolongement de l’autoroute 73 entre Beauceville et Saint-Georges a de quoi réjouir toute la Beauce et les intervenants du milieu économique. Au-delà des chiffres pour réaliser le prolongement, le transport demeure selon eux, un élément fondamental dans la vie de tous les jours, et ce, pour le développement économique et social d’une région.
Claude Morin, directeur général du Conseil économique de Beauce (CEB) ne s’attendait pas à une telle annonce lorsqu’il s’est pointé à l’Hôtel de Ville. «Je suis très heureux que le gouvernement prenne les mesures nécessaires pour fermer ce dossier une fois pour toutes et aller de l’avant pour prolongement de l’autoroute», indique M. Morin.
Devant l’incapacité de faire avancer le dossier par les voies juridiques, une loi spéciale est à point selon président de la Chambre de commerce de Saint-Georges, Steeve Poulin «C’est un très beau scénario, sauf qu’il faut attendre de voir si le projet de loi sera accepté, lance ce dernier. Je remercie M. Dutil pour les efforts fait pour nous. Il nous a entendus lors de la manifestation réalisée par Solidarité Autoroute, ajoute M. Poulin. Je parle pour les commerces de la de Saint-Georges, c’est une très belle annonce et cela va aider au développement économique de la région. »
«C’est très importants pour nos industriels qui font de l’exportation et ceux qui font du transport…Tout ce qui reste à souhaiter que cela ne rapproche pas trop Québec de Saint-Georges pour empêcher les fuites commerciales », a relancé Jean-Guy Jacques, président du CLD Beauce-Sartigan.
Le prolongement de la 73 aura donc un impact considérable sur les quelque 250 entreprises manufacturières dans la seule MRC de Beauce-Sartigan, mais également sur les 1200 de la Chaudière-Appalaches selon M. Morin. «Cela fait extrêmement longtemps qu’on l’attends cette autoroute. Cela a été débattu longuement par les industriels. On se fait appeler les Japonais du Québec alors qu’on n’a pas de réseau routier adéquat pour nous desservir. »
Il est facile de dire que la concrétisation plus rapide de ce tronçon aurait pu changer le visage à jamais de la Beauce. Peut-être qu’aujourd’hui, la région elle aurait un bassin de population plus grand, meilleure rétention de la main-d’œuvre et des impacts certains pour l’économie régionale. Même si elle était ardemment désirée depuis 40 ans, Claude Morin rappelle qu’il n’est pas nécessaire de regarder en arrière, mais devant parce que le mouvement de prolongement est bel et bien enclenché, et ce, au bonheur de la grande majorité des Beaucerons.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.