La direction d'Olymel déplore l'attitude des dirigeants syndicaux
Olymel déplore le refus du syndicat de recommander l'adoption d'un accord de principe qu'il a lui-même accepté en présence du conciliateur.
Après des échanges intensifs menés à l'intérieur du processus de conciliation du ministère du Travail depuis le jeudi 26 mars et un accord de principe ayant fait l'objet d'une recommandation favorable du conciliateur à laquelle les deux parties ont souscrit, la direction d'Olymel déplore l'attitude des dirigeants syndicaux qui refusent de recommander l'acceptation de cet accord à leurs membres.
Il s'agit pour l'employeur qui a accordé des concessions importantes par rapport à ses offres initiales, d'une condition essentielle au maintien de cet accord de principe qui aurait pour effet d'élargir encore l'écart de rémunération globale déjà très favorable aux employés de Vallée-Jonction, comparativement aux conditions qui prévalent dans l'ensemble de l'industrie nord-américaine.
Pour l'employeur, cette attitude inexplicable ne peut déboucher que sur la poursuite de la grève qui compromet déjà la reprise des opérations, notamment sur le deuxième quart de travail. Selon la direction d'Olymel, cette grève a déjà entraîné l'annulation de contrats d'approvisionnement qu'il sera difficile de retrouver à moins d'un règlement à court terme.
L'établissement d'abattage, de découpe et de désossage de porcs d'Olymel à Vallée-Jonction, en Beauce, emploie plus de 1 000 personnes sur deux quarts de travail. Ses activités génèrent des retombées majeures pour l'économie de la région et profitent à de nombreux producteurs et autres fournisseurs. Situé au cœur d'un bassin de production porcine, il dispose d'une capacité d'abattage hebdomadaire de 35 000 porcs et fabrique des produits désossés, diverses coupes de porc ainsi que du porc frais réfrigéré. Une grande partie de son volume de production est exportée vers les marchés étrangers.
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