L'industrie de la métallurgie prend sa place en Chaudière-Appalaches

Par Salle des nouvelles
L'industrie de la métallurgie est présentement en progression. Celle-ci compte une vingtaine d'entreprises dans Chaudière-Appalaches, ce qui correspond à 8 % de l'industrie.
« L’industrie de la métallurgie joue un rôle majeur dans l’économie québécoise, notamment dans la région de Chaudière-Appalaches. L’innovation et la formation de la main-d’oeuvre permettront à l’industrie de continuer à se développer et à augmenter sa productivité, contribuant ainsi à la vitalité économique de plusieurs régions du Québec », ont déclaré les coprésidents du Comité sectoriel de main-d’oeuvre de la métallurgie du Québec (CSMO-M), Michel Rousseau et Alain Lampron.
Tournée des coprésidents
De passage à Lévis dans le cadre d’une tournée des régions du Québec, ils ont rencontré des partenaires et des représentants de l’industrie afin de leur présenter le bilan des États généraux de la métallurgie tenus en novembre dernier et de les consulter sur les enjeux et les défis propres à la région. « Nous avons discuté des principaux constats et orientations s’étant dégagés de ce grand rendez-vous de concertation et consulté nos partenaires régionaux afin de nous doter d’une stratégie qui réponde aux besoins de l’industrie en matière de formation », ajoutent-ils.
La progression de ce secteur se fera par l'innovation et la main d'oeuvre selon eux.
États généraux
Sous le thème « L’impact de l’innovation et de la formation sur la productivité », les États généraux de la métallurgie furent l’occasion pour 200 intervenants du secteur de réfléchir sur les différents enjeux de l’industrie, de partager les expériences vécues et d’identifier des priorités d’action. Ainsi, aux enjeux de développement des compétences des travailleurs en emploi, de rétention et d’attraction de la main-d’oeuvre et d’investissement en formation, des pistes d’action ont été évoquées, notamment la gestion prévisionnelle de la main-d’oeuvre et un programme de transfert intergénérationnel de compétences. « Le développement et le renforcement des compétences exigent que tous les intervenants du secteur agissent de manière concertée et mobilisée afin de mettre en oeuvre des solutions répondant aux enjeux déjà identifiés », conclut la directrice générale du CSMO-M, Marie-France Charbonneau.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.