Le syndicat soutient que le CSSS Alphonse-Desjardins est devenu un monstre
Selon la section locale 298 du Syndicat québécois des employées et employés de service affilié à la FTQ, le Centre de santé et de services sociaux Alphonse-Desjardins est « devenu un monstre qui semble incapable d'avoir des pratiques de gestion harmonieuses et efficaces».
Le CSSS Alphonse-Desjardins est né de la fusion du 29 janvier 2011 entre l'Hôtel-Dieu de Lévis et le CSSS du Grand Littoral qui regroupe notamment le territoire de la Nouvelle-Beauce.
« La liste des irritants est longue dans les relations de travail avec l'employeur », souligne Carl Reinhardt, président de l'exécutif syndical local.
La FTQ est loin d’être tendre envers le CSSS. « Par exemple, cela fait maintenant deux ans que nous tentons en vain de régler la convention collective locale. Les ressources humaines sont incapables de fournir une réponse à nos demandes dans les délais prévus. Sa structure est si lourde depuis la fusion que lui-même se perd dans ses propres dédales, chacun se lançant la balle sans jamais la saisir ».
« Et si ce n'était que de la négociation qui traîne, mais ce n'est pas le cas. C'est quelque 150 manques à gagner qui traînent, ce qui se traduit par une perte de revenus pour plusieurs personnes salariées. Nous sommes persuadés que si ça touchait les gens de l'administration, tout cela serait réglé depuis belle lurette. Ceci vient s'ajouter aux 75 griefs existants toujours sans réponse de la part de l'employeur », poursuit Paul-André Caron, conseiller syndical du Syndicat québécois des employées et employés de service (FTQ).
Selon le président de la section locale, la fusion de l'Hôtel-Dieu de Lévis et du CSSS du Grand Littoral avait pour but d’améliorer son efficacité alors que c’est tout le contraire. «Tout est long, tout est lourd. Même les petites choses au jour le jour ne se règlent plus. Les travailleuses et les travailleurs font face à une direction désincarnée qui change constamment d'interlocuteurs. Les relations de travail s'en ressentent et la dernière chose que nous souhaitons, c'est que cela ait répercutions sur les services à la population », conclut M. Reinhardt.
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