Saint-Georges met de l’avant une politique agricole
Ville Saint-Georges a présenté jeudi sa politique pour le développement agricole et agroalimentaire qui visera favoriser ce secteur économique important. Un comité travaille depuis environ un an pour faire des recommandations à la ville pour créer cette politique. Ses objectifs sont d’assurer une cohabitation harmonieuse entre les milieux urbains et ruraux, de faciliter les conditions d’exploitations agricoles et d’informer l’ensemble des citoyens des activités agricoles et agroalimentaires du territoire. Promouvoir et supporter les entreprises en transformation agroalimentaire ou de services agricoles à s’établir et à se développer et assurer la protection de l’environnement font partie des objectifs de la politique.
Des actions concrètes seront mises en branle au cours des prochaines années afin d’atteindre les objectifs visés. Le conseiller municipal et président du comité, Marcel Bérubé, indique qu’une étude sur la diversification de l’agriculture sera réalisée dans les prochains mois et qu’il s’agit d’une des actions qui seront faites en 2007. La ville souhaite supporter davantage le Grand Marché, pour le faire connaître et qu’il soit une vitrine pour les producteurs locaux. Une collaboration avec l’Union des producteurs agricoles (UPA) est également dans les actions proposées afin de créer une journée de l’agriculture. La ville souhaite s’associer à la Chambre de commerce de Saint-Georges pour ajouter un volet agriculture au Gala de l’entreprise beauceronne. La valorisation des achats locaux est aussi dans la mire de la ville.
Le directeur général, Marcel Grondin, a mentionné que la municipalité devient l’un des premiers territoires urbanisés du Québec à se doter de mesures semblables. Sur le territoire de la ville, on dénombre 50 producteurs de sirop d’érable, 25 fermes bovines, 23 fermes laitières, 2 fermes porcines et 4 fermes avicoles. Cela représente 15 % des terres agricoles que compte la MRC de Beauce-Sartigan. L’évaluation des terres agricoles et boisées du territoire est de 43 millions $ et représente plus de 450 000 $ en taxes pour 2007. En 2001, les salaires versés par le secteur agricole atteignait le million de dollars. Ces données démontrent selon M. Bérubé, l’importance de réfléchir au développement agricole et de faire de la sensibilisation auprès de la population.
Le comité qui a collaboré à l’élaboration de la politique demeurera en place entre autres, afin de créer un calendrier pour la réalisation des différents moyens mis sur la table. Quelques citoyens et certaines entreprises liées à l’agriculture seront interrogés, en personne ou en groupe lors de l’étude sur la diversification de l’agriculture. Des moyens d’améliorer la productivité ou de connaître les cultures à privilégier pour se démarquer dans les marchés découleront de cette étude, prise en charge par l’agronome, Benoît Girard. Les résultats devraient être dévoilés à l’automne prochain. La politique agricole sera adoptée lors de la séance du conseil, lundi le 26 février.
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