Le fourgon de Manac a réussi dernièrement les essais de collision sur les pare-chocs réalisés récemment par l'Insurance Institute for Highway Safety (IIHS) des États-Unis. Selon Charles Dutil, président de Manac, ces résultats confirment la position de leader nord-américain de la conception, de la fabrication et de la commercialisation de fourgons standards et sur mesure.
Les ingénieurs de l'IIHS ont soumis les fourgons de huit des plus grands fabricants à des essais de collision. Le fourgon de Manac a été le seul à réussir le test le plus exigeant, soit l'essai de 30 % parmi les huit plus grands fabricants. Ce test consiste à recréer le chevauchement minimum sous lequel la tête de l'occupant d'un véhicule de promenade risque de percuter le fourgon en cas de défaillance du pare-chocs.
Notons que tous les fourgons mis à l'essai par l'IIHS étaient munis de pare-chocs répondant aux normes américaines et canadiennes. La plupart d’entre eux sont équipés d'un pare-chocs, une barre d'acier accrochée à l'arrière du véhicule afin d’éviter le glissement d’un véhicule de promenade lors d'un impact avec fourgon.
Manac a donc réussi les trois essais de collision de l’IIHS qui impliquait une Chevrolet Malibu 2010 roulant à 55 km/h. Lors de l’épreuve de chevauchement, la Malibu et le mannequin qui s'y trouvaient s'en sont mieux tirés, mais le fourgon s'en est également sorti avec la plus faible estimation de dommages parmi tous les fourgons soumis à l'essai. Manac soutient aussi que la caisse est demeurée intacte contrairement à d’autres marques. Les réparations ont nécessité un remplacement du pare-chocs boulonné, contrairement aux modèles des autres fabricants.
D’après M. Dutil, Manac se démarque par sa technologie de pointe et son rendement supérieur. « Nous adoptons une approche différente à l'égard des pare-chocs, car, en vertu des règlements canadiens, un pare-chocs doit résister à environ le double de la force d'impact que ne l'exigent les lois américaines au point où il est fixé à son attache verticale. Les attaches des pare-chocs de Manac sont boulonnées à un plancher renforcé et ne sont espacées que de 45 cm (18 po) du rebord », ajoute M. Dutil.
David Zuby, directeur en chef de la recherche à l'IIHS, a émis ce constat dans un communiqué de presse de son organisation. « Nos essais nous suggèrent que l'atteinte de la norme canadienne, qui est plus rigoureuse, est un premier pas dans la bonne direction, mais Manac démontre qu'il est possible d'aller encore beaucoup plus loin », poursuit ce dernier.
« Si les fabricants de fourgons peuvent fabriquer des pare-chocs qui protègent mieux les occupants des véhicules de promenade, tout en promettant de moindres coûts de réparation à leurs clients, chacun en ressort gagnant. Bien que nous comptions sur la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) pour édicter un règlement plus efficace, nous espérons qu'entre-temps les acheteurs de fourgons prendront acte de nos résultats et exigeront des pare-chocs plus résistants », conclut M. Zuby.
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Maintenant retraité de Manac, je fus le promoteur de l'idée de faire mieux au Canada qu'aux USA dès 1999. Aussi, Transport Canada nous a supportés et incités à faire mieux pour sauver des vies. James G. White P. Eng, alors chef de recherches sur le sujet fut un grand collaborateur.
Nous avons développé des méthodes de calcul et d'essais qui nous démarquent. Le résultat est le témoignage du succès de nos efforts antérieurs.
Charles Henri Jacques ing
Beauceville QC
418-774-3180