Saint-Georges
Conflit de travail en vue à la résidence Le Saint-Guillaume
Un conflit de travail serait sur le point d’éclater entre les membres du syndicat des Travailleurs et Travailleuses unis de l'alimentation et du commerce, section locale 501 (TUAC 501) travaillant à la résidence Le Saint-Guillaume de Saint-Georges et le gestionnaire Les Immeubles Poulin et Bisson inc.
La première rencontre de négociation a eu lieu en juin 2019. Après neuf rencontres, le dossier a été mis entre les mains d'un médiateur-conciliateur du Québec. Une première rencontre de conciliation infructueuse s’est ainsi déroulée le premier février.
« Le problème c'est que l'employeur dans la négociation prend les dossiers personnels. Lorsqu'une déléguée présente une proposition pour l'ensemble de ses consoeurs, lui pense que c'est pour elle. Donc il se ferme et ne veut pas donner », de dire Claude Ratté, négociateur des TUAC 501, responsable du dossier, lors d'un entretien téléphonique avec EnBeauce.com.
Dans un communiqué de presse, le syndicat des TUAC 501 a indiqué qu'il espérait vivement que l’employeur fasse preuve de bonne foi lors de la prochaine séance de conciliation et qu’il sera possible d’instaurer un climat propice à la négociation. À défaut de quoi, le syndicat n’aura d’autres choix que d’exercer les moyens prévus au Code du travail, et ce, en respectant bien évidemment les personnes âgées et leurs services essentiels, a-t-on fait savoir.
Les négociations entre les salariées prodiguant des soins auprès des personnes âgées et leur employeur achoppent principalement sur la cédule de travail qui manque de précision, des périodes de vacances plus adaptées à l'ancienneté des travailleurs, un jour férié de plus, les congés de maladie ainsi que sur la rétroaction sur les salaires à compter du 16 novembre 2020. Les représentants syndicaux souhaitent un accord pour quatre ou cinq ans.
Contacté par EnBeauce.com, le copropriétaire de la résidence, Marc-André Poulin, a reconnu être en cours de négociation d'une convention collective, mais n'a pas voulu faire de plus amples commentaires sur la situation.
Les deux parties se rencontreront à nouveau le vendredi 5 février pour le deuxième essai de conciliation.
3 commentaires
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Dans le privé, on pense profits, money !
Restez debout, moi qui ne suis pas du tout syndicaliste, je trouve que la situation mérite d’être réglée aux profits des employés!