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Le manque de main-d’œuvre, un frein au développement des entreprises de la région

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27 septembre 2007
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La pénurie de main-d’œuvre se faisant déjà sentir dans la région, il importe pour les entrepreneurs d’agir et de trouver des solutions afin d’inciter les chercheurs d’emploi à venir travailler dans la région. Conscient de cette réalité, le Centre financier aux entreprises Desjardins Chaudière-Nord a réuni hier des gens d’affaires de son territoire, au CIME Chaudière-Appalaches de Sainte-Marie, afin d’amorcer avec eux une démarche de réflexion sur le sujet et leur offrir des pistes de solutions.

Lors de ce colloque, les organisateurs ont présenté aux gens d’affaires les résultats d’une enquête, menée par Secor pour le compte de Desjardins en janvier dernier, auprès de 225 dirigeants de PME québécoises. « Il en ressort principalement que, pour plus de 60 % des PME interrogées, le recrutement et la disponibilité des compétences spécialisées sont les défis de l’heure. De plus, compte tenu des pressions concurrentielles, les problèmes de main-d’œuvre induisent un autre enjeu, soit celui de la productivité. Il est clair que, pour faire face aux défis de l’avenir, les PME et les acteurs socioéconomiques devront transformer leur vision des affaires », a affirmé le directeur principal de Secor-Taktik, Christian Roy.

Ainsi, selon le président de Blanchette Vachon et Associés, Mario Gosselin, il faut avoir des gens dans les entreprises pour pouvoir lancer des nouveaux projets et ainsi faire progresser et croître davantage ces entreprises. « Nous avons des emplois à combler, mais personnes pour les occuper », a souligné M. Gosselin. Ainsi, s’il n’y a pas de main-d’œuvre suffisante pour assurer le bon fonctionnement d’une entreprise, celle-ci aura moins de chance de connaître une croissance économique.

Des pistes de solutions envisageables
Les PME de la région devront donc s’adapter à la situation et mettre en place des pratiques gagnantes comme offrir des formations liées à l’emploi, de l’amélioration continue, faire des veilles stratégiques, etc. « Pour séduire les gens à venir travailler dans notre région, il faut aussi se faire un plan de visibilité, une image de marque, planifier la main-d’œuvre, aller chercher les finissants directement dans les écoles et leur offrir des stages pour ensuite les garder à la fin de leurs études, etc. », a ajouté M. Gosselin.

Au sujet des étudiants, ce dernier mentionnait qu’il est important pour les entreprises d’identifier les travailleurs potentiels dès qu’ils entrent au Cégep ou à l’Université. « Une personne sur cinq identifiées au départ va prendre le profil souhaité par l’entreprise. Il faut donc lui offrir des stages et des régimes intéressants, lui vendre les attraits de revenir dans la région, de vivre dans un milieu régional et lui démontrer les atouts de l’organisation », a soutenu M. Gosselin.

La main-d’œuvre immigrante
En ce qui concerne l’embauche d’immigrants, l’ensemble des gens d’affaires présents étaient d’accord avec cette idée. Cependant, ils croient que le gouvernement devrait s’impliquer davantage auprès des entreprises sur la question de la main-d’œuvre immigrante. « La politique familiale établie par le gouvernement est bien, mais il ne s’engage pas assez pour que ce soit plus facile pour les entreprises de la région de recruter un des immigrants », a indiqué M. Gosselin.

À ces propos, M. Roy a ajouté ceci : « Ce n’est pas le rôle des entreprises de faire des politiques d’immigration et d’aller chercher les immigrants, c’est celui du gouvernement. Nous sommes prêts à les accueillir dans la région, mais pour le moment les politiques gouvernementales sont un frein. Il faut faciliter le plus possible les choses pour faire venir les immigrants ici, dans notre région. »

Selon le directeur général du Centre financier aux entreprises Desjardins Chaudière-Nord, Pierre Giroux, il faut entreprendre dès maintenant une démarche de réflexion et offrir des pistes de solutions aux entrepreneurs avant que la situation devienne un irritant majeur et un frein au développement des entreprises. « L’offre de service du Centre financier aux entreprises Chaudière-Nord va bien au-delà des produits et services financiers. Nous avons aussi le devoir d’accompagner efficacement les entrepreneurs dans toutes les phases du développement de leur entreprise et l’activité d’aujourd’hui est un bon exemple d’outils que nous pouvons leur offrir », a conclu M. Giroux lors du colloque.

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