Saison estivale 2025
Quelque 155 «Arrêts Gourmands» sur les routes de Chaudière-Appalaches
Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, le député de Beauce-Nord, Luc Provençal, et la présidente du conseil d'administration de la Table agroalimentaire de la Chaudière-Appalaches, Natacha Lagarde.
Des représentants de quatre entreprises qui participent aux Arrêts Gourmands: Annie Marcoux (La Bleuetière Marland) Danael Lefevbre (Le Saindoux), Élisabeth Angers (Les Jardins d'Élisabeth), et Constance Pageau (Le Pied de cochon).
C'est en Beauce que le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne est venu lancer la saison estivale 2025 des Arrêts Gourmands de la Chaudière-Appalaches.
Le coup d’envoi s’est donné ce matin à La Bleuetière Marland, de Sainte-Marie, qui fait partie des 155 arrêts du circuit. Rappelons que ce dernier est une initiative de la Table agroalimentaire de la Chaudière-Appalaches (TACA).
Des représentants de quatre entreprises, qui participent aux Arrêts Gourmands, ont présenté leur commerce à la soixante de personnes qui ont assisté au lancement: l'hôte, Annie Marcoux de La Bleuetière Marland, Danael Lefevbre, du resto Le Saindoux de Sainte-Marie, Élisabeth Angers, propriétaire de la ferme maraichère Les Jardins d'Élisabeth, à Saint-Elzéar, et Constance Pageau, de la charcuterie Le Pied de cochon, installée à Vallée-Jonction.
«Vous êtes des moteurs à connecter les gens ensemble, a lancé le ministre Lamontagne à leur endroit. Il y a une histoire en arrière de chacun de vos produits.»
Pour sa part, le député de Beauce-Nord, Luc Provençal, a réfuté la notion qu'acheter local coûtait souvent plus cher. «Moi, je dis que ça coûte pas cher. (Quand tu achète local) ton produit est frais et quand il est frais, il se conserve longtemps et tu le perds pas. Alors, il n'y a pas de perte. Si y'a pas de perte, ça a pas coûté cher», a signalé l'élu.
Quant à la présidente de la TACA, et propriétaire de la Ferme des Cent Acres au Lac-Etchemin, Natacha Lagarde, elle a déclaré qu'«il ne faut pas encourager l'achat local, il faut le choisir» et que dans ce sens, la mission des Arrêts Gourmands était justement de faire rayonner le riche savoir-faire et l'entendue de l'offre des entreprises agroalimentaires de la région.
Signalons que des tours agrotouristiques seront organisés au courant de l’été pour faire découvrir des entreprises membres du circuit. Il y aura aussi le retour des Villages Arrêts Gourmands, des itinéraires d’une journée à la rencontre de quatre à cinq entreprises gourmandes diversifiées, à moins de 10 km l’une de l’autre. Enfin, sur la route, les visiteurs pourront admirer les paysages entre chaque arrêt, en écoutant le Balado Club Gourmand. Pour toutes les informations, visitez le site web des Arrêts Gourmands de la Chaudière-Appalaches.
Soutien à l'agriculture de proximité
Le ministre André Lamontagne a profité de son passage à Sainte-Marie pour annoncer une somme de 3 millions de dollars qui permettra de soutenir des projets d'agriculture de proximité ainsi que des projets horticoles et agrotouristiques.
Ainsi, les entreprises spécialisées en horticulture pourront bénéficier d'une enveloppe de 2 millions de dollars dans le cadre de l'Initiative pour le développement des serres et des grands tunnels.
Depuis 2020, cette initiative a permis de soutenir plus de 410 projets et appuiera environ 70 nouveaux projets. Conscient des enjeux auxquels les entreprises des régions périphériques font face, le gouvernement leur offre un taux d'aide bonifié et devance pour celles-ci la date de lancement de l'appel de projets.
L'aide annoncée permettra également d'ouvrir une période d'appel de projets pour l'initiative ministérielle Proximité et de soutenir près de 60 projets grâce à une enveloppe d'un million de dollars. Les projets retenus devront faciliter la commercialisation des produits du terroir ou encore favoriser le développement d'activités agrotouristiques ou l'aménagement de lieux de vente à la ferme.
« Favoriser une diversité de modèles de production et appuyer des initiatives qui rapprochent les consommateurs des producteurs, c'est bon pour l'économie de nos régions et c'est également un pas dans la bonne direction pour accroître notre autonomie alimentaire », a conclu M. Lamontagne.
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