En Chaudière-Appalaches
Plus de 33 M$ injectés dans les entreprises d’économie sociale de la région
Investissement Québec a annoncé, ce mercredi 26 novembre, avoir soutenu 32 projets d’économie sociale dans la région de Chaudière-Appalaches au cours des cinq dernières années, pour un total de 33,1 millions de dollars en financement. Cette annonce s'inscrit dans le cadre du Mois de l’économie sociale.
Ce soutien financier a permis de générer des investissements totalisant 164,6 M$ dans la région, en incluant les fonds privés mobilisés par ces projets. Ces chiffres ont été dévoilés ce 26 novembre, alors qu’Investissement Québec présentait le bilan de ses interventions régionales.
« En Chaudière-Appalaches, les entreprises d’économie sociale contribuent directement à la vitalité locale en répondant à des besoins essentiels de la communauté, a déclaré Vincent Boisvert, directeur régional principal pour l’Est du Québec. Nos équipes sur le terrain sont engagées à les soutenir pour qu’elles puissent maximiser leur impact dans la région. »
Ce type d’entreprise, souvent sous forme de coopératives ou d’organismes à but non lucratif, occupe une place importante dans les milieux ruraux et semi-urbains, en mettant de l’avant des modèles d’affaires collectifs, durables et ancrés dans la communauté.
À l’échelle provinciale, Investissement Québec a réalisé 464 interventions en cinq ans, pour un montant global de 669 M$, ce qui a contribué à concrétiser des projets d’une valeur totale estimée à 2,5 milliards de dollars.
La présidente-directrice générale d’Investissement Québec, Bicha Ngo, a rappelé que l’économie sociale représentait « une richesse incontournable pour notre économie ». Pour soutenir ces entreprises, la société d’État dispose d’une communauté de pratique dédiée, formée d’experts spécialisés.
« L’économie sociale est bien plus qu’un modèle d’affaires, c’est une façon de bâtir un Québec plus solidaire et durable », a pour sa part affirmé Annie Cloutier, directrice du financement tourisme et économie sociale. Elle souligne que dans le contexte actuel, « des modèles d’affaires plus ouverts, solidaires et démocratiques sont plus que bienvenus ».

