Les PME invitées à exporter vers l’Europe
Les États-Unis sont officiellement en récession, le moment est bien choisi pour les PME de Chaudières-Appalaches et de la Beauce de se tourner vers d’autres marchés dont l’Europe. La Banque de développement du Canada (BDC) a incité près de 150 personnes présentes que « les marchés étrangers : une alternative à la hausse du dollar lors du dernier déjeuner thématique du Conseil économique de Beauce tenu au Georgesville le 17 janvier.
Avec l’internationalisation du monde des affaires, le développement de marchés étrangers est devenu une réalité pour bien des PME canadiennes. Parmi les marchés qui gagnent à être davantage connus, le marché européen figure parmi les meilleures options selon Jacques Spagnol de la firme Conseil et assistance technique internationale inc. basée en France. L’Union européenne est le leader économique mondial regroupant 27 pays est en perpétuelle croissance. Elle est dotée d’une population de 500 millions de personnes et d’un PIB avoisinant les 947 milliards d’euros décrit le consultant.
Les besoins sont énormes et très variés. Ceci s’étend aux matériaux de construction, au marché du bois et de ses dérivés pour le bricolage, mécanique industrielle, la chaussure et le vélo sont parmi les produits en demande d’après M. Spagnol.
Ce dernier a prodigué de judicieux conseils aux chefs d’entreprise voulant exporter en Europe lors du déjeuner. Ceux-ci variaient de la bienséance aux pratiques d’affaires, les normes européennes et surtout apprendre à être patient. « Il ne faut pas brûler des étapes. Il faut prendre le temps et s’investir », conseille M. Spagnol.
D’après ce dernier, certaines entreprises d’ici ont réussi à doubler leur chiffre d’affaires en Europe parce qu’ils ont pris le temps de développer des partenariats et des nouveaux marchés.
Pour accéder au marché européen, M. Spagnol considère que la France est le meilleur endroit pour y débuter. « La France est la plaque tournante de l’Europe. C’est simple d’y entrer une fois les normes respectées. En tant que Québécois, faire des affaires en France est plus facile », considère le consultant.
Jean-Claude Gagné de BDC Consultation a rappelé aux chefs d’entreprises que ceux ayant profité de la manne du taux de change et du marché américain dans le passé pour développer un produit hautement concurrentiel ont de fortes chances de tirer leur épingle du jeu en Europe.
La BDC a aussi profité de la tribune pour présenter son programme Eurexport pour un développement de marché européen via la France.
Prochaine rencontre
Les représentants de Desjardins Capital de risque seront les prochains invités du CEB lors du déjeuner thématique. Il se déroulera à la Saint-Valentin (le 14 février) toujours au centre des congrès le Georgesville. Le sujet de la conférence portera sur le système coopératif. Soulignons que Desjardins Capital de risque est le gestionnaire de fonds de capital de risque du Mouvement des caisses Desjardins. Cette société gère aussi les éléments d'actif de Capital régional et coopératif Desjardins, un fonds public comptant près de 120 000 actionnaires.
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