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Le CIMIC vit un boom d’inscriptions en soudage

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13 février 2008
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Il y a deçà trois ans, l’industrie a lancé un cri d’alarme au Centre intégré de mécanique industrielle de la Chaudière (CIMIC) afin de former plus de soudeurs. L’institution n’a formé que 40 finissants, maintenant l’institution frisera le 200 d’ici la fin de l’année. L’institution a dû être imaginative pouvant offrir des formations de jour, de soir et même de fin de semaine, et ce, en tout temps pendant l’année.

Le CIMIC a donc investi plusieurs efforts pour stimuler l’achalandage de ce programme tant au niveau du diplôme d’étude professionnelle que pour formation des employés distants. « Ça nous a demandé d’être imaginatif dans nos offres de services. À ce niveau, les employés des entreprises ont l’opportunité de recevoir une formation qualifiante grâce à la reconnaissance des acquis de compétences qui permet à ceux-ci une plus grande mobilité au sein de leur entreprise. Cela a amené une hausse considérable de notre clientèle initiale », qualifie le directeur du Service de la formation professionnelle et l’éducation des adultes à la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE), Normand Lessard.

Le coordonnateur de services aux entreprises à la CSBE, André N. Poulin constate le besoin grandissant des entreprises à former les employés et les rendre plus mobiles. Ces entreprises font face à des défis de compétitivité. Celles-ci doivent améliorer les qualifications de leurs travailleurs ainsi que de leur mobilité créant cet achalandage.

L’offre aux entreprises
La Commission scolaire Beauce-Etchemin et le CIMIC avec l’aide des entreprises de la région et Emploi-Québec ont développé divers moyens de formation pour soutenir les besoins de l’industrie. Les entreprises Manac et Norgate Métal de La Guadeloupe ont eu recours aux services du CIMIC.

Dès la semaine prochaine, l’entreprise Canam de Saint-Gédéon fera de même. « Dès la semaine prochaine, il y aura quatre cohortes en formation. Deux de ces cohortes seront composées de travailleurs de Canam et deux autres de gens qui travailleront pour Canam. Ils vont aller chercher cette formation de soudeurs. Canam est notre fierté, notre fleuron. On veut aussi au niveau manufacturier. Il s’agit d’une entreprise en croissance et qu’il y a de la demande. Pour bien répondre à ces contrats, la formation devient un élément de plus en plus important pour eux », explique M. Poulin.

Améliorer sa flexibilité
Le CIMIC a dû améliorer sa flexibilité pour offrir ses cours et accepter de nouveaux étudiants en tout temps. « On a mis en place un DEP en entrée périodique et sortie variable. Ils sont 24 en ce moment. Il entre des nouveaux étudiants en tout temps. Les besoins de l’industrie ne sont pas uniquement à l’été, à l’automne ou au printemps, ils sont en tout temps », soutient la directrice générale, Chantal Doyon.

« La même formule existe en fabrication métallique. Les enseignants font donc des prouesses présentement pour permettre à des gens de ne pas attendre en septembre ou en janvier d’accéder au programme. On continue d’avoir des groupes réguliers », ajoute Mme Doyon.

Les étudiants en soudage peuvent adhérer au programme de diverses façons. L’une d’elles permet aux gens d’apprendre à souder, à temps partiel, tout en maintenant leur emploi avec la collaboration d’Emploi-Québec.

Le CIMIC offre également la possibilité aux personnes mises à pied de suivre une Attestation d’études professionnelle (AEP) en soudage spécialisée en structures d’acier. Ce type de programme de 675 heures permet aux employés de regagner le marché du travail. Cependant, des élèves inscrits en AEP disent avoir de la difficulté à joindre les rangs d’une entreprise pour compléter leur stage. La CSBE dit rencontrer les étudiants en question et trouver une solution.

De l’ouvrage, il y en a…
Malgré cette hausse considérable des inscriptions au soudage, la demande demeure élevée en région. « Nous fournissons la demande juste pour les entreprises du milieu. Leurs employés en formation afin de rendre les employés plus polyvalents ou pour éviter certaine mises à pieds de leurs travailleurs », note la directrice Chantal Doyon.

Selon le professeur du département, Ghislain Roy, le placement des étudiants en soudage est de 100 % à condition de vouloir travailler puisqu’il s’agit d’un métier dur physiquement.

Les derniers investissements en soudage permettent de pallier à un besoin constant en région puisque le secteur métallurgique en Chaudière-Appalaches représente 30 % des emplois de la province.

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