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LETTRE OUVERTE : Lorsque la seule solution disponible est la médication

durée 12h00
4 février 2019
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Par Salle des nouvelles

Des parents inquiets devant la récente sortie dans les médias de cette lettre ouverte sur le TDAH et la médication désirent se faire entendre. En effet, contrairement à la croyance populaire, les parents ne sont pas heureux de médicamenter leur enfant, mais souvent ne trouvent pas d’autres traitements disponibles.

Des parents abandonnés par le système de santé malade nous en rencontrons à toutes les semaines chez Parents+. Ces parents cherchent désespérément des solutions pour aider leur coco. Mais sans diagnostic clair, pas de services. Or, aujourd’hui avec la pression du système scolaire pour avoir des élèves calmes et attentifs, les parents se retrouvent à bout de souffle. La médication devient le seul traitement disponible.

Les services surchargés n’arrivent pas à répondre aux besoins

Plusieurs parents d’enfants à besoin particuliers le disent. L’accès à des services est difficile, long et fastidieux, et ce, même avec un diagnostic clair.

« Nous avons attendu plus de 3 ans sur une liste d’attente pour voir un psychologue pour mon fils Théo*. Il a fallu qu’il en vienne à menacer ma fille physiquement pour qu’enfin notre dossier soit ouvert. » Une mère de notre groupe.

Et malheureusement, les parents de Théo ne sont pas les seuls à le dire.

* Théo est un pseudonyme  

Une pilule qui ne règle pas tout

Plusieurs enfants souffrant de TDAH souffrent également d’autres maux, appelés comorbidités tels l’anxiété et le trouble d’opposition (TOP). Ces difficultés ne se règlent pas seulement avec du ritalin. Nos jeunes ont également besoin de thérapies comportementales qui demandent les services de professionnels qui ne sont pas disponibles pour couvrir les besoins.

Finalement, les faux diagnostics donnent aussi mauvaises presse aux enfants qui ont de réelles difficultés et à leur famille qui cherchent désespérément des solutions pour aider leur coco. Car ne vous méprenez pas, aucun parent ne veut médicamenter son enfant pour le plaisir.

Chantal Bernard,Présidente de Parents+

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