Bella Rose est une artiste peu commune. À la fois authentique et honnête, elle souhaite amorcer une révolution gentille par son premier album lancé à l’automne I love you le monde. Les chansons de cette dame colorée de 36 ans de Vallée-Jonction répandent le bien et crée une dépendance positive autour d’elle.

D’ailleurs, un avertissement est émis sur la pochette de son disque : L’écoute de ce disque crée une dépendance positive. Pour Bella Rose, son album est en quelque sorte un antidote au quotidien puisque dans le monde que l’on vit est submergé de négatif surtout en récession économique. « Je voulais faire de la musique qui fait du bien. Il s’agit d’un album positif. Il n’y a pas de négatif ou d’histoire qui raconte une perte. Je me suis donné comme mandat d’avoir rien de négatif. J’insiste sur la révolution gentille, dans le disque, il n’y a pas de discrimination et pas de religion », explique Bella.

Par son album, elle offre de la chanson émotionnelle et lumineuse teintée de rock parfois supporté par cinq musiciens ou en duo acoustique. « Mon public cible est tout le monde tant les personnes âgées que les religieuses qui sont venues à mon lancement. Autant que des enfants ce sont des tounes poison qui restent dans la tête », lance Bella. 

Son album de treize compositions touche les gens à leur manière. « J’en ai vendu en France, à Montréal et un au Sénégal. Mon petit Sénégalais m’écrit presque que tous les mois pour me dire que la chanson Toi seul le sais l’encourage à travailler la nuit puisque la guérilla locale l’empêche de travailler le jour. Toi seul le sais, lui a donné le courage de continuer. Les gens s’approprient de mes chansons. Il faut dire que je suis très à nue là-dedans. Cette recherche personnelle s’est traduite par la chanson », raconte Bella.

Un parcours hors des sentiers battus
On peut affirmer sans l’ombre d’un doute que Bella Rose a un parcours artistique très différent des autres. Mère de trois enfants soit de 18 ans, 15 ans et 9 ans et n’ayant jamais chanté en public, et ce, même si elle vient d’une famille de musiciens. Ce rêve récent s’est amorcé par l’écriture de chansons il y a cinq ans. L’album s’est concrétisé au cours des trois dernières années. « J’ai décidé de faire un album sans finalement savoir si j’étais capable de chanter. C’est un trait de ma personnalité, dans le sens lorsque j’ai une idée, je suis sûre que je peux la réaliser », cette dernière révèle.

Avec beaucoup de travail et de durs labeurs, Bella a préparé son album avec un coup de main de son mari, Rémi Caron, de ses musiciens, et de ses proches. « Le point de mire, c’est que je voulais demeurer indépendante. C’est mon mari qui a fait la pochette. Il ne connaissait même pas Google avant de faire mon album. On a vraiment tout fait, partage Bella. Cela a été

Bella Rose (Natacha Turmel) propose sa révolution gentille.

Toujours selon cette dernière, le but de l’album est de toucher les gens et de leur dire qu’il y a plus d’un chemin pour arriver à ses fins. « Il y a tellement de gens qui sont “Star académisés”. Ils pensent qu’on ne peut faire rien si l’on n’est pas approché ni découvert par quelqu’un de l’industrie », ajoute cette dernière qui espère donner le courage à des artistes émergents de faire leur marque.

 « Si j’avais attendu d’avoir les moyens, de connaître tous les programmes. Je ne serais jamais ici pour présenter mon album », a confié Bella.

« Dans nos chemins personnels, on n’a jamais pris les chemins faciles et jamais la porte d’en avant. On a toujours fait les choses indépendamment et non selon les normes », précise sa gérante, Caroline Poulin.

Une rencontre cosmique
Avant d’entreprendre sa carrière artistique, elle a attendu que ses enfants soient à l’école. Puis, elle a lancé son projet d’album et s’est finalement bien entourée d’hommes comme musiciens. Mais elle voulait une femme comme gérante. Elle a trouvé sur son chemin, Caroline Poulin. Bella souhaitait que ça clique avec sa gérante. Une personne en qui elle fera confiance sans avoir besoin de s’apprivoiser. Elle a écrit les critères qu’elles voulaient soit une personne qu’elle connaissait, qui aimait son matériel et dotée d’un bon sens d’humour. « Cela a donné Caro. C’est elle qui est arrivée », dit Bella.

Sa gérante et Bella s’étaient perdues de vue depuis près de 20 ans. Caroline est une ancienne camarade de classe. Elle est revenue en Beauce après tout ce temps. Entre-temps, elle a été en Allemagne pendant sept ans après avoir roulé sa bosse en tant que bras droit d’un imprésario à Montréal. Il représentait Les Grandes gueules, Guy Nantel, Bruno Landry. Julie Caron et Jean-Marie Corbeil.

Le projet de Bella a littéralement accroché Caroline, elle est devenue collaboratrice puis la gérante cette dernière par la force des choses. « Ayant travaillé dans le domaine, je disais à Natacha, tu devrais faire cela, puis cela. Mon cerveau allait à 200 milles à l’heure. J’en dormais plus », souligne Caroline.

Au fil des derniers mois, une véritable relation de confiance s’est installée entre les deux femmes. « Je dis souvent qu’il s’agit d’une rencontre cosmique. Plus cela va, plus nous sommes connectées », confie Caroline.

 « Nous sommes des jumelles cosmiques…  C’est une espèce de collaboration facile », ajoute cette Bella.

Bella et Caroline entrevoient l’avenir de façon très positive. Un premier vidéoclip sera réalisé sous peu en Beauce et de nombreux produits dérivés paraîtront prochainement. Les stations de radio locales diffusent les chansons de l’album. Selon Bella, il ne reste plus qu’à propager la révolution gentille : I love you le monde.