Exposition exceptionnelle sur Sainte-Thérèse-de-Lisieux à Saint-Georges jusqu’au 9 décembre. Déjà 6 millions de visiteurs dans le monde.
Par Stéphane Quintin, Journaliste
Le Centre culturel Marie-Fitzbach de Saint-Georges accueille jusqu’au 9 décembre prochain une exposition unique dédiée à Sainte-Thérèse-de-Lisieux, organisée en collaboration avec l’association Les Amis de Thérèse et du Carmel de Lisieux en France. L’exposition poursuit un tour du monde entamé en 2012. Saint-Georges est le deuxième endroit au Québec à la présenter, en-dehors de la Capitale Nationale.
Jeudi soir, au Centre culturel Marie-Fitzbach, à l’occasion de la cérémonie organisée pour clore l’échange scolaire qui s’est tenu le mois dernier avec la ville de Lisieux, en Normandie, le centre de Saint-Georges organisait en parallèle le vernissage d’une exposition d’une grande richesse dédiée à Sainte-Thérèse-de-Lisieux et intitulée « Thérèse de Lisieux ou la brûlure d’amour ». Déjà visitée par plus de 6 millions de personnes à travers le monde, l’exposition a été lancée à Notre-Dame de Paris en 2012. Elle s’installe à Saint-Georges jusqu’au 9 décembre prochain, dans le cadre d’une tournée en Amérique du Nord. Plusieurs milliers de pèlerins ont déjà eu l’occasion de la visiter au Québec, notamment à l’église Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus, à Beauport. Inaugurée en 1925, l’année de canonisation de la sainte par le pape Pie XI, l’église a été désignée sanctuaire en 2005 et a reçu en 2016 un reliquaire inestimable, seul reliquaire permanent de la « petite Thérèse » au Canada.
« C’est un visage dont l’Église a besoin »
Réjean Lessard, recteur du sanctuaire diocésain Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus, dans l’arrondissement de Beauport, était présent au lancement d’hier soir. Il a souligné son grand attachement à cette sainte dont les enseignements prennent une nouvelle ampleur depuis l’élection du pape François. « Décédée en 1897 à 24 ans d’un cancer des poumons, Sainte-Thérèse nous a laissé des manuscrits précieux dans lesquels elle nous fait part de la miséricorde de Dieu. Elle a permis d’accompagner le passage, au XXe siècle, d’un Dieu vengeur, à qui rendre des comptes, à un Dieu plein d’amour et miséricordieux. C’est un visage dont l’Église a besoin, qui nous montre qu’on peut accéder à la sainteté par de petits gestes quotidiens », a-t-il déclaré en précisant que l’exposition se rendra l’année prochaine à Montréal.
Un souffle d’espérance dans un monde qui souffre
Composée de 29 tableaux illustrant la vie de la sainte, l’exposition itinérante a voulu mettre en valeur le message d’amour et de miséricorde véhiculé par Sainte-Thérèse et souligné en 2016 par le pape François au cours du Jubilé de la Miséricorde. Ayant décidé de porter le nom de Thérèse-de-l’Enfant-Jésus à son entrée au Carmel de Lisieux, en France, Sainte-Thérèse a voulu mettre l’accent, au cours de sa vie, sur un amour plein de confiance. « Ah ! Je comprends maintenant que la charité parfaite consiste à supporter les défauts des autres, à ne point s’étonner de leurs faiblesses, à s’édifier des plus petits actes de vertu qu’on leur voit pratiquer, mais surtout j’ai compris que la charité ne doit point rester enfermée dans le fond du cœur. » Ce texte de la sainte est l’un des nombreux messages mis en valeur à l’exposition. Sainte-Thérèse est l’une des quatre seules femmes, avec Sainte-Catherine-de-Sienne, Sainte-Thérèse-d’Avila et Hildegarde de Bingen, à avoir été proclamée Docteur de l’Église, en 1997 par le pape Jean-Paul II. Ses témoignages nous transmettent qu'aucune vie, aussi pauvre et limitée soit-elle, ne devient nécessairement gâchée pour peu qu'elle soit remplie d'amour.
L'exposition est ouverte aujourd'hui jusqu'à 20h30, en fin de semaine de 12h30 à 17h, lundi et mardi prochains de 8h à 12h et de 13h à 16h puis jusqu'au 9 décembre de 13h à 20h30.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.