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Entrevue avec Frédéric Cloutier

Un acteur de District 31 impliqué auprès des jeunes

durée 18h00
10 janvier 2019
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Gabrielle Denoncourt
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Par Gabrielle Denoncourt, Journaliste

Bien qu’aujourd’hui il soit connu comme le policier Jérôme de District 31, l’acteur Frédéric Cloutier est avant tout un « joueur ». Depuis plusieurs années, il cherche à intéresser les jeunes aux arts de la scène. Un défi de taille, mais qui lui permet de garder son âme d’artiste.

Frédéric Cloutier est originaire de Lac-Etchemin. Il n’était pas destiné et n’avait que peu d’intérêt pour l’art. L’acteur se voyait comme « tous les p’tits gars de sa région plutôt sportif » jouant au hockey. Jusqu’au jour où pour le travail de son père toute la famille s’est retrouvée à Québec. Bien que pratiquant toujours le hockey, il se mit à « jouer au théâtre, jouer de l’impro, jouer de la musique. » Le mot « jouer » est ce qui lui est resté et qu’il lui reste toujours.  Il savait qu’il était possible de gagner sa vie en s’amusant. C’est ainsi qu’il décrivit à son père comment il voyait son avenir.

« Je me souviens d’avoir dit à mon père qui portait un complet veston, cravate : toi tu vas aller travailler, mais moi je vais aller jouer »
Frédéric Cloutier

Carrière d'acteur

Diplômé de l’École de théâtre en 2008, sa carrière ne fut pas fulgurante comme d’autres de ses amis. Aujourd’hui connut du grand public, les gens reconnaissent son visage et son personnage, mais personne ne connaît son nom. Cela lui donne l’impression d’être encore anonyme, mais apprécie cette nouvelle relation. Particulièrement sa relation avec les policiers de son quartier qui aiment bien le saluer jusqu’à lui demander : « qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui boss ? »

La médiation culturelle : un partage gagnant

Autre que sa carrière d’acteur, Frédéric Cloutier a depuis des années une passion pour la médiation culturelle auprès des adolescents. Cette année, il est devenu porte-parole de la Rencontre Théâtre Ados qui permet aux artistes de la scène d’échanger et de créer avec les adolescents. Son implication est selon ses propres mots un « accident » causé par son épouse qui travaillait aux communications qui a insisté longtemps pour qu’il s’implique. Il ne se voyait pas du tout comme un acteur professionnel et encore moins être en mesure de créer un lien avec les ados. Au final, le résultat fut l’inverse sentant qu’il était à sa place et même assez doué pour intéresser les jeunes. 

Selon lui, la médiation culturelle lui permet de garder son âme d’artiste éveillé et de retrouver les arts de la scène qui lui manque avec les années. Cet échange lui donne l’impression d’en retirer plus que ses jeunes participants. Ce sont les adolescents qui lui permettent de rester actif tout en vivant sa passion.

Frédéric Cloutier voit bien lors de ces rencontres que le théâtre, l’art de la scène et l’art à plus petite échelle reçoit un préjugé défavorable. Que si personne ne tente d’intéresser les jeunes à ce domaine, la culture au Québec risque de disparaître. Il insiste sur le rôle important des écoles et des organismes pour la promotion des arts, mais que dans l’avenir ce sont les jeunes qui devront continuer à maintenir cette culture et à s’y intéresser. Il faut seulement aller vers eux et leur donner la chance de développer leur talent.

Le sport: toujours au coeur de sa vie 

Il faut mentionner que Frédéric n’a pas délaissé complètement sa passion pour le sport. Il a fait des compétitions de vélo et fera un triathlon avec ses collègues acteurs Sébastien Delorme, Patrice Godin et Michel Charrette. Son but ultime reste de participer au IronMan de Mont-Tremblant. Il apprécie particulièrement l’aide de ses enfants qui l’encourage entre autres en l’accompagnant à la piscine.

Ce que Frédéric Cloutier a pu retenir de son parcours c’est « qu’il n’y a pas de distance pour le talent, mais que le talent sans effort ça ne mène nulle part. » Et reprenant une maxime de son père : « L’important c’est d’avoir des rêves, pas de les réaliser. » Alors, le plus important c’est de toujours avoir des rêves et que pour lui il lui en reste encore beaucoup.

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