Natif de Saint-Gédéon-de-Beauce
Décès de l'écrivain Jacques Poulin
Considéré comme un des géants de la littérature québécoise, «qui n’a cessé d’explorer les multiples facettes de la nature humaine et des rapports entre les êtres», l'écrivain Jacques Poulin est décédé jeudi à l'âge de 87 ans.
C'est sa maison d'édition, Léméac, qui a annoncé sur Facebook la nouvelle de la mort de ce romancier, né à Saint-Gédéon-de-Beauce, le 23 septembre 1937. Après ses études au Séminaire de Saint-Georges, il s'était installé à Québec, où il a demeuré toute sa vie.
Auteur de quatorze récits, dont Jimmy, Les grandes marées, et Le vieux Chagrin, il est notamment reconnu pour l'écriture du fameux Volkswagen Blues, qui est étudié dans les établissements d'enseignement du Québec. Son tout premier roman, Mon cheval pour un royaume, a été publié en 1967; son tout dernier, Un juke-box dans la tête, est paru en 2015.
Jacques Poulin a été lauréat de nombreux honneurs et reconnaissances: Prix Athanase-David, Prix du Gouverneur général du Canada, Prix Gilles-Corbeil, Prix Molson, Prix des Collégiens, Prix France-Québec et Québec-Paris.
«Il a enrichi la littérature québécoise par sa sensibilité unique et inaltérable, empreinte d’américanité française et de tendresse [...] Son œuvre fait partie des piliers de la littérature québécoise moderne, lui ayant insufflé qualité et exigence dans l’écriture, grande justesse et ferveur dans la prospection profonde des difficiles sentiments humains», a écrit son éditeur, Pierre Filion.
La famille de Jacques Poulin souhaite que ses funérailles se tiennent dans la plus stricte intimité, à l'image de l'homme qu'il était, retiré et discret sur la scène littéraire et médiatique.