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Un conte original de Daniel et Jean-Louis Lessard

Le Noël de Charles-Eugène

durée 08h00
25 décembre 2025
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Par Salle des nouvelles
En collaboration avec Daniel et Jean-Louis Lessard

En cette journée de la Nativité, EnBeauce.com a le plaisir de diffuser en primeur, un conte de Noël original, écrit par les deux frères Daniel et Jean-Louis Lessard, des natifs de Saint-Benjamin. Daniel a écrit plusieurs livres, dont la célèbre série Maggie. Son dernier livre Nérée, Gélatine et autres histoires du pays de Beauce, est sorti cet automne chez Pierre Tisseyre. Jean-Louis a écrit des livres scolaires, des livres sur le patrimoine et un recueil de poésie. Son dernier livre Contes de Noël d’antan au Québec, est paru cet automne aux éditions GID.

Voici donc Le Noël de Charles-Eugène. Bonne lecture.

Saint-Benjamin 1930.

Oram Bolduc, le sacristain de Saint-Benjamin, sort de chez lui en chantonnant « Il est né le divin enfant ». Une heure avant la messe de minuit, il est fébrile. Il grelote en entrant dans l’église et s’empresse de mettre deux grosses bûches d’érable dans la fournaise. Il allume ensuite des dizaines de chandelles et de gros lampions aux quatre coins de la nef. Il retire la nappe de l’autel, y dépose le calice, le remplit d’hosties, puis étend les vêtements sacerdotaux du curé sur l’autel de la sacristie où il vient de rentrer.

— M’sieur l’curé, vous avez encore oublié de plier votre surplis, il est tout fripé! Vous pouvez pas chanter la messe de minuit déguenillé comme ça! lui dit le bedeau.

— Misère de misère! Je vais le défriper avec un linge mouillé, répond le jeune curé, arrivé à Saint-Benjamin il y a cinq ans.

— Pis à part de ça, je r’trouve pas le p’tit Jésus de plâtre pour la crèche. Où est-ce que vous l’avez mis?

— Oram, je te l’ai dit deux fois où il était. Derrière la statue de la Sainte-Vierge. Installe-le tout de suite pour pas qu’on l’oublie. Il y a déjà du monde qui arrive, ça va être une belle messe de minuit!

* * *

À la sortie du village, Charles-Eugène Pépin n’est pas aussi fébrile que le sacristain. Il a toujours adoré Noël, mais la messe de minuit est obscurcie cette année par la mort de sa femme, sa Lucia, emportée par la consomption, il y a six mois. C’est sans enthousiasme qu’il se prépare pour la messe de minuit. 

Trop pauvre pour acheter de nouveaux vêtements, il a ressorti son « atricure du dimanche », le vieux costume gris de son défunt père, beaucoup trop grand pour lui, une chemise blanche empesée qui lui coupe le cou et une cravate dont l’extrémité la plus large lui tombe sur les genoux. 

— T’es attriqué comme la chienne à Jacques! murmure Armandine, sa mère qui habite chez lui depuis la mort de Lucia. 

— C’est Noël, le bon Dieu est pas r’gardant sur l’atricure! dit Charles-Eugène. La famille du p’tit Jésus était encore plus pauvre que nous autres, si c’est possible.

— Tu vas devoir aller à la messe de minuit tout seul, David est trop jeune pour garder les deux autres. M’en vas m’en occuper.

— Oui, j’sais, pis couchez-les pas tard, comme ça ils dormiront quand j’reviendrai d’la messe. Cette année, le réveillon va passer sous la table, misère. 

De tous les rangs jusqu’au village, borlos, carrioles et sleighs filent vers l’église. Les clochettes des harnais tintent joyeusement. Albert Veilleux, emmailloté dans sa peau d’ours, a même enroulé un ruban de guirlandes autour du cou de sa jument. 

— Tu m’parles d’une bonne idée, a ricané sa femme. Les enfants adorent ça. 

Les attelages cheminent entre les balises de petits sapins qui délimitent la route. La carriole de Bateume Grondin ouvre le chemin, un fanal installé sur le siège arrière. On dirait l’étoile de Bethléem, descendue sur terre, pour les guider dans la nuit. 

Soudain une voix forte jaillit du convoi :

— Eille, le monde, chantez avec moi! lance la grande Laurette-à-Petit.

Un « Minuit chrétiens, c’est l’heure solennelle » résonne dans la nuit, ponctuée de grands éclats de rire.

Charles-Eugène suit de loin le joyeux cortège. Sa vieille pouliche, qui doit bien avoir 20 ans, avance à grand-peine. Heureusement, le temps s’est adouci, mais les deux dernières bordées de neige ont rempli les chemins, ce qui complique drôlement la vie des vieilles pouliches! 

Et puis, il y a cette boule qui lui taraude la gorge. Cette année, il n’a pas d’étrennes pour les enfants, il n’est même pas certain qu’il aura assez de nourriture pour servir trois repas dignes d’une journée de Noël. « Pourtant, le maire avait promis qu’il nous en enverrait. Mais avec la Crise, Méo a tellement d’monde en misère sur les bras. »

Quand il arrive à l’église, Charles-Eugène attache son cheval sous l’abri attenant au magasin général et lui met sur le dos une peau d’ours pour le protéger du froid. Les paroissiens se délestent de leurs grosses pelures, les femmes essaient de se refaire une beauté. On se salue, on se donne la main. Même ceux qui s’ignorent au quotidien inclinent légèrement la tête. Les hommes roulent leur cigarette, bien décidés à en fumer une ou deux avant d’entrer dans l’église. Ils parlent de tout et de rien, des chemins, de leurs travaux, de cet hiver plus fougueux que d’habitude, comme s’ils ne voulaient pas se laisser attendrir par la solennité du moment. 

— Joyeux Noël, mon cher ami Poléon!

Anthime Demers, le curé, va et vient sur le parvis de l’église. Il accueille ses paroissiens avec enthousiasme. Il a le cœur en fête, comme un père qui retrouve ses enfants, même s’il ne peut complètement ignorer la nostalgie qui l’effleure à tout moment. Encore cette année, il n’ira pas chez ses parents, il ne verra pas ses frères, ses sœurs qui habitent la lointaine Abitibi. Heureusement, depuis son arrivée, il y a toujours une famille qui l’accueille. Cette année, c’est Émilienne et Roger Labbé et leurs onze enfants qui l’ont invité à réveillonner.

— Vous pouvez pas rester tout seul à Noël, venez chez nous, on va vous traiter aux p’tits ognons!

— Je vous remercierai jamais assez, chère Émilienne.

— Vous allez voir, j’ai une nouvelle recette de pâté à la viande, vous allez vous licher les doigts jusqu’à demain!

Tout le monde aime Anthime Demers, « un si bon p’tit curé », répète Laurette-à-Petit à qui veut l’entendre. Elle a raison. Anthyme, que les plus vieux appellent Titime, est toujours là pour eux, il ne refuse jamais de rendre visite à un malade. Il est au courant de toutes les difficultés de ses ouailles. Quand il n’est pas informé par sa servante, une incorrigible fouineuse, c’est par la confession qu’il apprend qu’un tel est en dépression, qu’un autre sombre dans l’alcoolisme, qu’un jeune couple est vacillant ou qu’un père de famille malmène son épouse et ses enfants. Il pardonne tout sans élever la voix, n’exagère jamais la pénitence et leur recommande de s’en remettre à Dieu.

— Mon ami Charles-Eugène! s’exclame le prêtre, en le voyant arriver. Que je suis content que tu sois là! Armandine a pas pu venir?

— Non, elle garde les enfants.

— Cette messe-là, ce sera pour Lucia, lui dit-il en lui mettant la main sur l’épaule. 

L’autre sourit timidement.

— Tu manques de rien? s’inquiète le curé, bien conscient que Charles-Eugène vit dans une grande pauvreté, pire encore depuis que Lucia n’est plus là pour guider la famille.

— On finit par r’joindre les deux bouttes, mais c’est dur en motadi!

— As-tu besoin d’aide?

Un voile de tristesse couvre le visage de Charles-Eugène.

— J’vous cacherai pas qu’un cent de farine, des pétaques et un gallon de m’lasse seraient les bienvenus. Les enfants pourraient s’régaler. 

Le curé branle vivement la tête, visiblement frustré.

— Laisse-moi parler au maire.

Il trouve rapidement Roméo Lessard, dit Méo, en pleine discussion politique, évidemment!

— Lâche-moi ta damnée politique, Méo, faut que je te parle!

— Du calme, Titime. Qu’est-ce qui t’énerve tant?

Quand le curé lui explique que Charles-Eugène et les siens n’ont plus rien à manger, le maire s’amuse à ses dépens.

— Casse-toi pas la tête, mon Titime, un confessionnal j’en ai un, moi aussi. Pis, tu peux être sûr que ma femme ne laissera personne mourir de faim, surtout pas la veille de Noël. Tu la connais, elle est capable de nous vider le garde-manger pour ses pauvres.

En effet, Desneiges, la femme du maire, veille au grain. Pendant que son mari « fait de la p’tite politique », elle s’occupe des miséreux. Dès qu’elle entend Méo parler d’une famille dans la misère, elle demande à Zénophile de lui envoyer des provisions. « Mets-ça sur la facture de la municipalité », dit-elle au marchand général quand il se fait tirer l’oreille.

Le sacristain, en tirant le câble de la grosse cloche, vient couper court aux conversations. 

— Vite! En dedans tout le monde, la messe va commencer!

Le curé déguerpit. Les hommes, qui traînent sur le perron, éteignent leur cigarette et vont rejoindre leur femme et les enfants dans leur banc. Le maître chantre attaque le « Minuit, chrétiens ». Charles-Eugène fait partie du chœur de chant, mais cette nuit, le « Minuit, chrétiens » ne l’émeut pas. Avec la chorale, il entonne le Kyrie comme un automate. L’homélie du curé lui passe au-dessus de la tête. Rien ne l’atteint. Il est dans ses souvenirs, il revit les beaux moments du dernier Noël avec sa Lucia. Si fière. Si forte. Grâce à elle, il se sentait capable de tout! Ils n’étaient pas riches, mais ils ne manquaient de rien. Mais depuis son décès, il traîne la patte du matin au soir comme une âme en peine, sans repère.

Déjà, c’est l’Adeste fideles. Il est bien obligé de sortir de sa léthargie quand le curé proclame :

— Ite, missa est.

* * *

Charles-Eugène évite la cohue à la sortie de l’église. Il n’a pas envie qu’on s’apitoie sur son sort. Les paroissiens le comprennent et l’ignorent. Ils se souhaitent joyeux Noël, se remmaillotent et rentrent à la maison, la tête pleine de cantiques, pressés de se gaver de tourtières, de dindes, de gâteaux, de tartes et de p’tits r’montants. La nuit est encore plus claire si c’est possible. Elle a semé de petits diamants sur la neige. On dirait qu’une nouvelle lumière s’est déposée sur la campagne. 

— Maman? souffle Charles-Eugène d’une petite voix pour ne pas réveiller la maisonnée en rentrant. 

Un fanal est resté allumé. Sa mère s’est endormie sur sa chaise. Elle se réveille en sursaut.

— Ah, c’est toi. 

— Rendormez-vous, j’vais m’coucher, lui dit-il.

— C’était une belle messe? lui demande-t-elle.

— Oui, ben belle! répond son fils d’une voix éteinte.

* * *

Le lendemain, jour de Noël, le petit sapin que Charles-Eugène a coupé l’avant-veille est bien piteux, tout seul dans son coin, sans décorations. Les enfants l’ont à peine regardé. Habitués à ce dénuement, ils ne s’en plaignent pas. Mais au fin fond d’eux-mêmes, il y a cette lueur d’espoir. Et si le petit Jésus…

— Moi, ça me fait tellement de peine qu’on n’ait rien à leur offrir, dit Armandine. Comprends-moi bien, Charles-Eugène, c’est pas un blâme. Je sais que tu t’arraches le cœur pour nous faire vivre.

— M’en va faire l’barda. En rev’nant, on va essayer de les consoler du mieux qu’on pourra. 

Charles-Eugène file vers l’étable. Il donne une brassée de foin à ses deux vaches et à sa jument, une poignée de grains aux poules. Il n’est pas pressé de finir le barda comme s’il craignait de rentrer à la maison. Il s’assoit sur un petit banc et se perd dans ses pensées, toujours les mêmes.

« Lucia, je sais que tu nous vois, si tu pouvais faire un petit miracle, motadi que les enfants seraient contents. »

Il ravale ses sanglots et retourne enfin à la maison. 

Surprise! Angélique et Valère, sa sœur et son beau-frère ainsi que leur bébé sont arrivés sans s’annoncer, les bras chargés de provisions. Les deux femmes préparent tout un repas de Noël. Elles ont un poulet et des pommes de terre, des beignes, de la crème fouettée et une belle bûche de Noël couronnée de petites chandelles.

— Viens, tu vas te délicher, promet Angélique à son frère. 

Bouche bée, figé sur le pas de la porte, n’osant pas entrer, Charles-Eugène n’en revient pas! « Si c’est toi qui as fait ce miracle, Lucia, merci beaucoup », se dit-il en lui-même. Il ne comprend pas, son beau-frère n’est pas beaucoup plus riche que lui.

— Je suis occupée, tu vas décorer l’arbre de Noël avec Valère et les enfants, ordonne Armandine, en lui tendant un sac.

Les trois enfants sautent de joie. 

— Est-ce que le p’tit Jésus va venir? demande David, le plus vieux.

— Il va nous apporter des cadeaux? renchérit la petite Monique. 

— Patience! dit la grand-maman. David, ouvre le sac!

Aussitôt, le visage de l’enfant s’illumine. Le sac est rempli de décorations de Noël en papier mâché, de bouts de retailles multicolores et de guirlandes de laine tressée que sa grand-mère a confectionnées et qu’elle ressort chaque année depuis qu’il est tout petit. 

— Déniaisez-vous les hommes, faites-vous aider par les enfants et décorez-moi cet arbre de Noël!

Charles-Eugène savoure ce rituel. Tant de souvenirs resurgissent dans sa mémoire. Quand il ne reste plus que l’étoile, il la place au sommet de l’arbre, « pour que les trois rois mages trouvent leur chemin ». Puis il étend les branchailles au pied de la crèche en carton pour nourrir les moutons, le bœuf et l’âne qui réchauffent le petit Jésus. 

Tout en travaillant avec Angélique, Armandine les surveille de loin et constate que l’arbre est prêt.

— Les enfants, allez jouer en haut et revenez pas avant que je vous appelle.

David rouspète. Les deux autres hésitent comme s’ils craignaient que le sapin disparaisse subitement!

— Si vous voulez que le p’tit Jésus vienne et qu’il vous apporte des cadeaux, il faut que vous restiez en haut, bien sages. On ne veut pas vous entendre, les avertit Armandine. Mais avant, mettez chacun votre soulier sous l’arbre. 

Une fois les enfants en haut, Armandine dépose dans la crèche l’image du petit Jésus que le curé de jadis lui a donnée pour son premier Noël de femme mariée. 

Charles-Eugène regarde à gauche et à droite, l’air hébété, n’y comprenant toujours rien. Sa sœur décide de mettre fin au mystère.

— On t’a apporté une belle boîte, lui dit Angélique, avec un sourire qui en dit long. Va la chercher, je l’ai cachée dans la chambre de maman.

— Qu’est-ce que c’est? s’enquiert-il en revenant de la chambre.

— Ouvre-la, tu vas voir. 

Charles-Eugène écarquille les yeux.

— C’est des cadeaux! Des cadeaux? murmure-t-il, la voix étouffée par l’émotion. Pour les enfants? Des cadeaux pour les enfants! répète-t-il complètement subjugué par ce qu’il voit. Les enfants vont avoir un Noël, Lucia, le plus beau Noël qu’y a pas! Où est-ce que vous avez pris ça?

— C’est Méo, dit Angélique. Il m’a demandé de te l’apporter seulement le matin de Noël. Tu sais comme il est joueur de tours. Il voulait te faire une surprise. En plus, il y a un cent de farine et un gallon de mélasse dans la remise. Ça, c’est du Desneiges tout crachée!

Sa mère lui enserre les épaules et l’embrasse sur le front.

— Tu le mérites, Charles-Eugène. Je sais pas ce que moi et les enfants, on deviendrait sans toi.

Il déballe le contenu de la boîte. Il y a un gros sac de bonbons mêlés, de la tire à la mélasse, du sucre à la crème, en plus de trois paires de mitaines, deux petites pelles de fabrication domestique et une poupée de chiffon. Sans oublier les incontournables images saintes, courtoisie du curé à n’en pas douter.

— Mets les cadeaux et les bonbons dans les trois souliers. Après, on fait descendre les enfants. 

Au premier appel, ceux-ci ne se font pas prier. Ils déboulent l’escalier à toute vitesse.

— Doucement, doucement, dit Charles-Eugène sans trop de conviction, et mangez pas tous les bonbons maintenant. Gardez-en pour plus tard.

Les enfants ne l’entendent pas. Ils se regardent, la mine réjouie, osant à peine toucher aux cadeaux, comme s’ils n’étaient pas sûrs de bien voir ce qu’ils voyaient. Un Noël inespéré pour eux. Ces cadeaux! Ces bonbons! 

— Regarde papa ce que j’ai eu, dit David, en montrant à son père la petite pelle en bois qu’il tient dans ses mitaines un peu trop grandes pour lui. Je vais pouvoir t’aider!

— Et toi, demande Charles-Eugène à sa petite Monique?

— Une belle poupée, papa! Je vais l’appeler Lucia, comme maman. Elle me l’avait dit que j’aurais une poupée. Son père, sans poser de question, les serre toutes deux dans ses bras, pour mieux cacher son émotion.

Quant au petit Marcel, moins de deux ans, il est allé se cacher derrière le poêle et il est en train de s’empiffrer de tire à la mélasse. On distingue à peine ses yeux.

Les adultes ne savent plus s’ils doivent rire ou pleurer. Charles-Eugène se sent soulagé. Il sait qu’il n’a pas été à la hauteur ces derniers mois. Ce bonheur enfantin attendrit son âme de père. Il sent une belle énergie l’envahir, comme si toute cette joie l’avait dévêtue de sa peine. 

« Merci Lucia. Tu peux te r’poser. Je te l’jure, les enfants manqueront plus de rien. Fini le découragement. Tu seras fière de moi. »

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