Un avant-goût prometteur pour les Amants de la Scène
Malgré une température ambiante très chaude, les abonnés des Amants de la Scène ont eu droit à tout un avant-goût de la prochaine saison artistique 2008-2009, hier, à la Place de l’Église. En plus de bouger aux rythmes de blues et de musique latine, la foule a été hypnotisée par Messmer et s’est surtout esclaffée avec l’humoriste, François Massicotte.
Ayant terminé l’École de l’humour il y a maintenant 20 ans, François Massicotte a présenté quelques extraits de son nouveau spectacle intitulé Numéro 5, ne pas s’y méprendre avec Chanel no 5. En entrée de scène, il a critiqué la flambée au prix de l’essence. «Ça m’a coûté 375 $ juste pour venir icitte à Saint-Georges. L’autre jour, j’ai même mis 75 $... dans ma tondeuse… Je suis tanné », exagérait un peu l’humoriste qui reviendra le 4 avril prochain.
Ensuite pendant l’un de ses numéros sur son chien, François n’avait pas de pied de micro pour gesticuler, ce qui a donné un résultat assez comique… Pendant près d'une vingtaine de minutes, il a aussi abordé l’intérêt d’avoir l’Internet haute vitesse en Gaspésie, passant par la garde partagée de son enfant «roi». Bref, l’humoriste parlera de ce qui l’inspire même de son expérience traumatisante du système de santé. «Dans le dernier show, j’avais voulu varier avec des sketches et des personnages, cette fois ce sera plus straight. Je vais revenir
François Massicotte rode son nouveau spectacle en Beauce. |
à ce que j’aime, du stand-up c’est efficace et simple», partage François.
Un peu de blues
L’auteur compositeur et interprète, Paul Deslauriers, a présenté ses extraits de son album blues, Ripping Into Red. Il sera l’un des six artistes invités dans le cadre de la série blues rock, une nouveauté cette année chez les Amants de la Scène. «Il faisait chaud, mais c’était agréable. Je trouve cela merveilleux. Il y a un vrai engouement en région pour le blues. Avec cette série, on peut amener aussi le côté rock à cela. D’après la réaction que j’ai eue ce soir, c’est prometteur et ça paraît qu’il y a un public qui aime cela ici», partage l’artiste.
En avril dernier, également maître de la guitare, Paul accompagnait la chanteuse Dawn Tyler Watson. Ils avaient aussi conquis leur public devant plus d’une centaine de personnes. Le 7 novembre, il sera accompagné de son groupe et pourra interpréter non seulement ses compositions, mais aussi des classiques de blues. «Amateurs de guitare, soyez averti», promet Paul.
Jorge Martinez séduit son auditoire
Alors que l’atmosphère de la Place de l’Église était à ce point très chaud, Jorge Martinez a littéralement enflammé son public avec ses rythmes latin et flamenco. Accompagné de ses musiciens, l’Argentin a mis la foule de son côté en donnant une prestation très dynamique. Le sympathique virtuose arrivé au Québec, il y a dix ans a même eu droit à une ovation à la fin de son spectacle. Parions que plusieurs seront de retour pour sa représentation prévue le 31 octobre.
Comme dirait Georges Brassens, quand on est con, on est con alors qu'on aperçoit François Pignon joué par Nicolas Létourneau.
Bien des rires à prévoir
Le directeur général, Jean-François Bernatchez a aussi fait découvrir au public la venue de la pièce de théâtre, Le dîner de cons. Il avait comme invitée le comédien, Nicolas Létourneau, qui interprétera le célèbre, François Pignon. Cette pièce de théâtre française rendue célèbre par le film joué par Thierry l’Hermite est un classique. Létourneau et d’autres comédiens de Québec de la troupe de théâtre Voix d’accès joueront cette pièce loufoque le 6 février. «Un con qui s’ignore n’est pas vraiment con. Hein! Un con qui le sait, bien il devrait changer puisqu’il est con», soutient Pignon, passionné des maquettes d’allumettes...
Un public difficile à hypnotiser
Messmer, maître de l’hypnose et du rire a été le dernier à se produire sur scène. Toutefois, les Beaucerons ne se sont pas laissé hypnotiser du moins la presque totalité. Un jeune homme a toutefois été endormi par Messmer devant une foule sceptique. Tout en vendant sa salade sur scène, Messmer a souligné qu’au début de son spectacle il y a toujours 95 % de gens sceptiques, mais après… Faudra le voir pour le croire.
Un peu de blues avec Paul Deslauriers.
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