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Conférence de presse du ministre de l'Éducation

COVID-19: des précisions à venir sur les activités parascolaires à haut risque 

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11 août 2021
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Benjamin Richer
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Par Benjamin Richer, Journaliste

Questionnés à la suite de la présentation du plan de la rentrée scolaire de l’automne 2021, où il a été annoncé qu’un passeport vaccinal serait exigé lors de certaines activités parascolaires, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, ainsi que la ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest, n’ont pas été en mesure de déterminer lesquelles seraient touchées par cette mesure ce mercredi en point de presse.

La rentrée scolaire arrive à grands pas, alors que des inscriptions pour des activités parascolaires ont déjà débuté dans certains établissements. « Je ne ferai pas la nomenclature de quels sports et quelles activités sont à haut risque, mais ce que je pourrais dire, c’est que pour s’assurer de participer à ces activités, la seule voie d’accès est de se faire vacciner », recommande Mme Charest. 

Elle a également précisé que ces activités seront bientôt déterminées par la Santé publique et que le tout est appelé à bouger cet automne. « Je pense que ce qui est important à retenir est que la limite du haut risque est proportionnelle au taux de vaccination. Plus les élèves seront vaccinés, moins il y aura d’activités qui auront des contraintes où il sera nécessaire d’avoir le passeport vaccinal », ajoute-t-elle.

Les enseignants ne seront quant à eux pas dans l’obligation de se faire vacciner. « Ce n’est pas quelque chose qui a été recommandé par la Santé publique, en santé, la vaccination n’est pas obligatoire, le réseau scolaire est important et on n’est pas inquiet que les enseignants aient une bonne couverture vaccinale », assure Jean-François Roberge. 

Procédure lors des éclosions
« On essaie de tenir compte de la grande nouveauté, la vaccination, qui fonctionne bien au secondaire, pour faire en sorte d’être moins agressif dans les interventions et de peut-être faire sorte d’avoir moins de jeunes placés en isolement », prévoit le Dr Yves Jalbert, conseiller médical stratégique à la Direction générale de santé publique. 

Dans le cas où une classe aurait une éclosion, ou du moins un cas déclaré positif à la COVID-19, la Santé publique est actuellement en train de réviser ses guides sur les actions à poser dans une telle situation. Ces derniers seront publiés avant la rentrée. 

« Il n’y a pas un chiffre magique à l’heure actuelle. C’est un tableau d’ensemble à considérer. Un élément très important pour nous cet automne, ça va être les hospitalisations. Le variant Delta pose un risque à notre capacité hospitalière, heureusement les juridictions qui sont déjà dedans n’ont pas remarqué une augmentation significative chez les jeunes », indique M. Jalbert. 

Explications des lieux avec port du masque obligatoire
Devant la récente hausse des cas, le masque sera obligé dans les corridors, ainsi que dans le transport scolaire, étant des lieux de rassemblements souvent très serrés. Il ne sera cependant pas exigé dans les services de garde ni dans les classes, tant au primaire qu’au secondaire, ni à l’extérieur.

Les élèves retourneront donc tous en présentiel, et sans bulles-classes cet automne, une décision que le ministre Roberge explique par l’idée de ne pas aller trop loin dans les mesures sanitaires dans le but de favoriser un retour à la normalité.

« Ce n’est pas comme d’habitude, mais si vous comparez ces mesures à l’année précédente, ça ressemble plus à une situation normale », convient-il. 

Pour les services de garde, ces derniers seront considérés comme un autre groupe pour les élèves du primaire, un peu à la manière du roulement observé au secondaire, ce qui ne nécessiterait pas un port obligatoire du masque. 

Avant de pouvoir envisager la possibilité de laisser tomber tous les gestes barrières, la couverture vaccinale devra dépasser l’objectif ciblé du 75% selon M. Roberge.

« Cette cible avait été établie en juin en fonction des informations que la Santé publique avait. Maintenant que la situation a évolué, elle nous fait des recommandations différentes à savoir de conserver le masque dans les zones communes », conclut le ministre qui a rappelé suivre lesdites recommandations. 

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