« Nous vous avons entendus », dit Paul Busque aux agriculteurs
Par Salle des nouvelles
Devant les membres du conseil général de l’Union des producteurs agricoles, le chef du Parti libéral du Québec, M. Philippe Couillard, a réitéré son intention de préserver le modèle de fermes familiales au Québec en défendant la gestion de l’offre et en s’assurant que la relève agricole ait tout en main pour reprendre le flambeau. Le candidat de la circonscription de Beauce-Sud, Paul Busque, est fier de ces engagements et souligne que Beauce-Sud en bénéficiera grandement.
Dans un second mandat, un gouvernement du PLQ s’engage à :
1. continuer de défendre la gestion de l’offre dans le cadre des négociations d’ententes internationales afin de protéger notre modèle de fermes familiales;
2. réviser les programmes de la Financière agricole pour qu’ils prennent mieux en considération les intempéries naturelles;
3. soutenir davantage la relève agricole : limiter l’achat de terres agricoles par des fonds d’investissement à 100 hectares par année, freinant ainsi la spéculation maximiser l’admissibilité de la relève agricole aux fonds gouvernementaux grâce à une révision de l’ensemble de ces fonds.
4. moderniser la Loi sur la protection des territoires et des activités agricoles pour la rendre plus simple et plus efficace.
5. finaliser, en collaboration avec les acteurs agricoles et municipaux, l’élaboration du nouveau programme de crédit de taxes foncières agricoles, et ce, dès la première année du prochain mandat.
« Nos producteurs agricoles sont une très grande fierté dans Beauce-Sud. Aujourd’hui, notre formation politique est catégorique : nous avons été et nous continuerons d’être derrière vous. Nous vous avons entendus et nous nous engageons clairement à travailler avec vous et faire avancer vos dossiers. Nous avons fait du progrès, maintenant, poursuivons ensemble le travail ! », a souligné Paul Busque, candidat libéral dans Beauce-Sud.
9 commentaires
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La modernisation sur la protection du territoire agricole est en soi une bonne nouvelle attendue pour nos régions.
Dans l'opposition, vous aurez quatre ans pour essayer de comprendre.
Ciao
Je ne comprends pas que nos fermiers, qui produisent des produits du lait et de la volaille excellents, comme ils le disent, craignent l'ouverture et l'accès à un marché 10 fois plus grand que leur marché actuel, ce qui leur donnerait un potentiel d'expansion incroyable.
Je regarde des entreprises comme Pomerleau, Canam-Manac, Victor et plein d'autres de la Beauce, qui ne craignent nullement la compétition et s'expansionnent aux États-Unis et dans le monde entier grâce à leur créativité, la qualité de leurs produits et leur goût du risque.
La gestion de l'offre actuelle m'apparait comme du gros BS de luxe au détriment de tous les consommateurs canadiens qui paient leurs produits laitiers et de la volaille beaucoup trop cher.
De plus, la gestion de l'offre actuelle est un irritant majeur pour nos voisins des États-Unis qui se voient imposer des droits de douanes jusqu'à 400%, empêchant toute libre concurrence, et pourrait conduire, si elle est maintenue, à une escalade des barrières économiques entre le Canada et les États-Unis, notamment dans le domaine de l'automobile qui, si elles étaient appliquées, mettraient l'Ontario en quasi faillite technique et, par ricochet, nuiraient considérablement au Canada.