Chaudière-Appalaches
Une cinquième année réussie pour la lutte contre la berce du Caucase
Les neuf organismes de bassins versants de la Chaudière-Appalaches ont poursuivi la lutte contre la plante envahissante, la berce du Caucase le long des berges, d’avril à octobre.
Selon l’OBV, les résultats sont encourageants pour cette cinquième année consécutive. Ils sont parvenus à atteindre l’objectif « zéro graine au sol », évitant d’alimenter la banque de graines déjà présente.
Objectif « zéro graine », plus important que jamais
« C’est important de rester vigilant à l’échelle régionale. En effet, une fois au sol, les graines peuvent rester en dormance plusieurs années avant de germer. Ces mêmes graines peuvent voyager de multiples façons, que ce soit par la crue des eaux, le courant des rivières, ou encore la machinerie non lavée. C’est pourquoi les OBV ont mis en place un protocole strict pour se protéger, mais également pour diminuer les risques de déplacer des graines par inadvertance », insiste François Lajoie, directeur général de l’Organisme des bassins versants de la Côte-du-Sud qui assure la coordination du projet de 2022 à 2025.
Les citoyens encore au rendez-vous pour signaler sa présence
Le défi de cette lutte est de connaître l’emplacement des plants et c’est en grande partie grâce à la collaboration des citoyens que la plupart sont localisés. « Après 5 ans, les gens sont toujours aussi alertes. Ils nous appellent ou nous écrivent quand ils ont un doute », constate Mathieu Provost, responsable de l’équipe régionale et chargé de projets en gestion intégrée de l’eau au Comité de bassin de la rivière Chaudière.
Les signalements permettent de compléter le portrait de la berce du Caucase sur le territoire et d’agir rapidement pour éradiquer les plants, au besoin. Le site web www.byebyeberceducaucase.com reste toujours le meilleur moyen d’aviser les OBV si vous soupçonnez la présence de berce du Caucase.
Des résultats qui parlent
Les OBV sont confiants d’éradiquer cette plante dangereuse. Règle générale, les équipes d’éradication sont en mesure d’arracher tous les plants dans la plupart des colonies. On constate que l’envahissement est en régression dans la région, et que la poursuite de la lutte donne des résultats significatifs. Bien que les signalements ont été moins nombreux cette année, ils permettent de détecter toute nouvelle infestation. Voici quelques chiffres pour illustrer la progression de la lutte régionale :
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Plus de 60 000 plants arrachés en 2022
pour un total de plus de 320 000 plants depuis 2018 -
Près de 15 nouveaux sites découverts en 2022 pour un total de 1 140 sites connus depuis 2018
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