La Sûreté du Québec (SQ) a dévoilé hier (1^er janvier) les données préliminaires de son bilan routier annuel, qui révèlent une réduction de plus de 50 % des collisions mortelles sur son territoire depuis l'adoption de mesures spécifiques visant à améliorer le bilan routier, en 2006.

Le nombre annuel de collisions mortelles survenues sur le territoire de la SQ est en effet passé de 466 en 2006 à 217 en 2014. Ce bilan encourageant est accueilli avec enthousiasme par la Sûreté du Québec qui, depuis des années travaille sans relâche à faire des routes du Québec des lieux plus sûrs.

Quotidiennement, les membres du service policier réalisent, en collaboration avec leurs partenaires, de nombreuses actions en matière d'éducation, de prévention, d'intervention et de communication qui découlent de la philosophie EPIC.

Ainsi, ils interviennent sur la route, participent à des activités auprès des jeunes, organisent des campagnes de sensibilisation et assurent une présence dans des événements publics afin de rappeler à la population l'importance d'adopter une conduite responsable. Ces mesures s'inscrivent d'ailleurs dans la Politique en matière de sécurité routière 2013-2020 de la Sûreté du Québec.

En plus d'assurer la surveillance sur les routes grâce aux patrouilles régulières et aux opérations policières concertées et ciblées, le service de police réalise des analyses situationnelles continues pour favoriser des interventions aux bons endroits et aux bons moments.

Notons toutefois que malgré cette amélioration du bilan routier, l'année 2014 a vu périr 237 personnes dans des collisions sur le territoire de la SQ. Un peu plus de 20 % de ces victimes étaient des jeunes de 16 à 24 ans, qui, rappelons-le, sont surreprésentés année après année parmi les victimes de collisions de la route compte tenu du fait qu'ils ne constituent qu'environ 10 % des titulaires de permis de conduire.

Ce nouveau bilan démontre par ailleurs que dans bien des cas, les excès de vitesse (26 %), la capacité de conduite affaiblie par l'alcool ou les drogues (12 %) et les distractions (6 %) sont des causes directes des collisions mortelles qui surviennent. De plus, dans 17 % des cas de décès, la victime ne portait pas sa ceinture de sécurité.

Afin de poursuivre la tendance à la baisse des collisions mortelles, la Sûreté du Québec demande la collaboration des conducteurs, qui ont le pouvoir de réduire les risques de collision en respectant la signalisation et les lois, en adaptant leur conduite aux conditions climatiques et routières et en planifiant leurs déplacements.

SOURCE: communiqué