La mort violente de Rock Thériault en prison ne laisse personne indifférent et ceux qui l’ont côtoyé d’un peu plus près réagissent de différentes façons à son décès. C’est le cas de cet homme dans la soixantaine de Saint-Georges qui préfère garder l’anonymat. « Je l’ai côtoyé sur une période de quatre mois au début des années 1980. Nous sommes allés à Sainte-Marie pendant un mois avant de prendre la direction de la Gaspésie où nous donnions de la formation pour inciter les gens à cesser de fumer. J’ai aussi participé à la construction du chalet du groupe, mais je n’y ai pas habité », ajoute le Beauceron.

Départ du groupe
« J’ai quitté le groupe après avoir fait un rêve alors que je me voyais avec ma famille dans une autre ville. J’ai parlé de mon rêve à Rock Thériault qui m’a dit que je devais peut-être vivre ma vie ailleurs. C’est pour cette raison que j’ai quitté le groupe la journée même », rappelle l’homme.

Expérience
Le sexagénaire affirme qu’il n’est pas d’accord avec les gestes posés par Rock Thériault. « Pour ma part, j’ai vécu une expérience positive au cours de ces quatre mois, ne serait-ce que d’avoir appris à vivre avec ma foi ».  Quant à la mort du gourou, notre interlocuteur s’est dit plus ou moins surpris. « Je m’attendais à ce que ça arrive. S’il n’était pas mort en prison, il aurait peut-être été victime de gestes violents à l’extérieur du pénitencier.  Pour ma part, aujourd’hui, sa mort me laisse plus ou moins indifférent. Il faut dire que si j’en suis ressorti grandi de mon expérience, d’autres ont vécu des moments difficiles au sein du groupe et en sont ressortis amers», rappelle celui-ci.