Conférence de gestion avant le procès dans l’affaire du « Curé » de la Beauce
Jeudi, au Palais de justice de Saint-Joseph, le Beauceron Jean-Marie Rodrigue, aussi connu sous le sobriquet du « Curé » de la Beauce, n’était pas présent dans la salle d’audience, alors que la procédure dans ce dossier, dans lequel Rodrigue fait face à 78 chefs d’accusation, en était au stade de la fixation d’une date pour la tenue de son procès.
Jean-Marie Rodrigue est présentement détenu dans un centre de détention du Nouveau-Brunswick, province où il habitait depuis cinq ans, avec sa conjointe, quand on a procédé à son arrestation, le 9 novembre 2015. Il y fait présentement face à des accusations dont la teneur n’a pas été dévoilée, mais le procureur de la Couronne, Me Nicolas Champoux, croit qu’elles sont probablement de moindre gravité que celles qui ont été portées contre Rodrigue dans la province de Québec, pour des infractions commises en Beauce et en Montérégie.
L’homme de 62 ans, qui se faisait appeler Mikhael Cohen depuis qu’il s’était réfugié au Nouveau-Brunswick, est entre autres accusé d’agressions sexuelles, de menaces de mort, de voies de faits armées, voies de faits avec lésions, séquestration et utilisation d’une arme à feu. Ces crimes auraient été commis à Beauceville, Saints-Anges et Saint-Hyacinthe entre le début des années 80 et la fin des années 90. Les victimes, toutes mineures quand les infractions ont été commises, sont au nombre de 13. La majorité sont des jeunes filles, mais l’on compte également des garçons parmi elles.
Le Juge Steve Magnan, qui présidait l’audience à Saint-Joseph, la procureure de la Défense Me Jessica Bernard et Me Nicolas Champoux n’ont finalement pas fixé de date pour le procès de Jean-Marie Rodrigue, qui, le 8 février 2016, avait renoncé à la tenue de son enquête préliminaire. En effet, avant la tenue du procès, qui devrait avoir lieu en Beauce au mois d’avril ou mai, les procureurs rencontreront le juge coordonnateur Jean-Louis Lemay, à Québec, où Rodrigue a été détenu avant d’être transféré au Nouveau-Brunswick, pour une conférence de gestion, le 8 février 2017.
Aucune des 13 victimes n’était présente dans la salle ce matin. La plupart d’entre elles l’étaient toutefois le 8 février 2016 quand Rodrigue avait renoncé, après plusieurs remises, à une enquête sur remise en liberté et qu’il avait été décidé qu’il serait incarcéré jusqu’à la tenue de son procès. Les victimes s’étaient alors dites soulagées que leur présumé bourreau soit mis à l’ombre pour toute la durée des procédures.
La date du procès sera révélée suite à la gestion du 8 février 2017.
4 commentaires
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A part d'aller faire des commision au depaneur pour chercher de la biere...loll