Son service de raccompagnement la laisse en état d'ébriété dans le stationnement en pleine nuit
Une femme de 26 ans de Lambton, Christine Cobain, a été laissée avec son copain en pleine nuit dans un stationnement par leur service de raccompagnement alors que tous les deux étaient en état d'ébriété.
La maman de deux jeunes enfants a voulu profiter de sa soirée de samedi soir pour célébrer avec son conjoint alors que le père des enfants qui habite Québec avait la garde des gamins, avant de suivre son cours en lancement d'entreprise et a décidé d'aller prendre un verre dans un bar de Lac-Mégantic. Le couple, qui est reconnu comme des gens tranquilles qui ne veulent pas faire d'histoire, a rencontré des gens sympathiques sur place avec qui ils ont passé la soirée. Ceux-ci avaient tellement de plaisir avec leurs nouveaux amis qu'ils n'ont pas pris le temps d'aller souper. En plein milieu de leur sortie, le conjoint de Christine lui a demandé si elle voulait continuer à faire la fête où s'il devait arrêter de boire pour pouvoir conduire pour le retour ce à quoi sa copine lui a répondu que tous les deux reviendraient avec un service de raccompagnement.
« J'ai toujours été habituée de prendre des services de raccompagnement. À l'époque où j'habitais Québec, j'étais abonné à Tolérance Zéro, car je voulais être en sécurité. Je ne conduis jamais quand j'ai une goutte d'alcool dans le sang », affirme Mme Cobain.
Cette dernière et son conjoint ont fait appel à l'organisme Raccompagnement du Lac où les deux raccmpagnateurs, un homme et une femme, arrivent vers 2 h du matin. Les amoureux embarquent avec l'homme alors que la femme prendra l'autre voiture. Cette dernière se perdra en chemin et le raccompagnateur devra retourner sur ses pas pour revenir la chercher et selon Christine, celle-ci semblait nerveuse et sur les nerfs.
« Notre raccompagnateur était vraiment sympathique et il jasait avec nous. Je lui ai donc demandé si on pouvait arrêter au Tim Hortons et il a acquiescé à ma demande. Je suis rentré dans le restaurant pour commander, mais avant même que j'effectue ma commande, la raccompagnatrice est entrée dans le restaurant et m'a dit qu'on n’avait pas le temps de niaiser et de rembarquer dans la voiture », raconte Christine.
Le duo est désormais raccompagné par la femme. Christine décide de mettre de la musique, soit du Cannibal Corpse, une musique agressive qui peut ne pas plaire à tout le monde. Après moins d'une minute dans le véhicule, la conductrice pète les plombs en arrêtant la voiture dans un stationnement en se plaignant de la musique et en provoquant le couple. Christine lui a répondu qu'elle pouvait baisser la musique sans problème, mais qu'elle voudrait que celle-ci soit plus gentille, car ce sont eux qui la payent. La raccompagnatrice a décidé de quitter la voiture en disant au couple de « s'arranger avec ses troubles ».
« Je ne savais pas trop quoi faire, je n'ai pas de famille ici. J'ai paniqué un peu et je me suis dit que j'étais peut-être correct pour conduire et j'ai opté pour prendre le volant alors que l'autre raccompagnateur nous accompagnait derrière », explique Christine en soulignant que la raccompagnatrice a appelé la police pour dire qu'elle conduisait en état d'ébriété.
« J'ai collaboré avec les policiers et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, car je ne veux pas perdre mes enfants. J'ai soufflé 0,15 au poste de police. J'ai tenté de m'expliquer avec les policiers, mais ceux-ci m'ont dit de faire une plainte le lendemain et d'appeler un avocat avant de venir nous raccompagner à notre domicile. Je me sentais tout simplement perdue dans cette histoire, car j'avais tout fait pour ne pas que cette mauvaise situation arrive », indique la plaignante.
Le propriétaire de l'organisme s'excuse
Le lendemain matin, Christine appelle le propriétaire de Raccompagnement du Lac, Pierre Bouffard, qui s'est dit extrêmement déçu du comportement de son employée et lui a affirmé qu'il allait lui parler avant de prendre une décision à savoir s’il la conservait dans son équipe ou s’il décidait de la congédier. La raccompagnatrice s'est défendue en déclarant que Christine et son conjoint avaient eu une mauvaise attitude et que tous les deux méritaient ce qui leur était arrivé. « Le propriétaire m'a raconté qu'il connaissait bien son employée et ses réactions et qu'il n'était pas surpris de l'histoire », affirme Christine.
Cette dernière est présentement à la recherche d'un avocat pour la défendre dans ce dossier. « Je ne veux pas perdre la garde de mes enfants. De plus, cette histoire va retarder mon cours en lancement d'entreprise et me donner une tache à mon dossier. J'ai toujours été contre l'alcool au volant et cette histoire me revole dans la face. Je suis consciente que de prendre son volant lorsqu'on a consommé c'est mal, mais j'avais tout fait pour empêcher ça et on m'a abandonné. Avec cette histoire, je crois que je ne sortirai tout simplement plus nulle part si j'ai le goût de prendre un verre, je le prendrai simplement chez moi. J'espère obtenir de l'aide, car honnêtement je ne sais plus trop quoi penser », conclut-elle après un long soupir.
13 commentaires
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Combien les taxis t'ont donnés pour écrire un tel commentaire aussi insignifiantes que mensonger?
Je suis raccompagnateur depuis plus de deux ans et je peux te dire que pratiquement tout les raccompagnateur ont un emploi à temps plein et font du raccompagnement parcequ'ils aiment ça et ont cette cause à cœur. Informé toi donc avant de dire de tel propos. À plus de 100 raccompagnements par semaine pour le service pour lequel je suis raccompagnateur, le service doit sûrement être apprécié par les gens....