Conflit de travail chez GM : un gréviste a présenté une fausse arme
Le vendredi 20 avril dernier, chez GM à Saint-Georges (87e rue), vers 8 h 40, un individu de sexe masculin s'est baladé avec une fausse arme sur le territoire de l'entreprise. Il l'a sortie et l'a pointée vers quelqu'un. Les policiers ont été alertés et sont arrivés sur place rapidement. Le gréviste, un ex-employé qui a été congédié durant la grève, n'a eu qu'une contravention de 444 $. Il continuait à faire des moyens de pression même s'il était congédié.
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En arrivant, les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) ont visionné une vidéo de surveillance dans laquelle l'individu brandit la fausse arme en montant une côte à pied. Puis, les deux policiers sont allés voir les grévistes, leur ont parlé et, peu après, l'ancien employé est sorti de la petite cabane de repos, située sur le trottoir de la 87e rue. Ils ont discuté et il n'y a pas eu d'arrestation comme telle.
Avant l'interpellation, les policiers savaient qu'il s'agissait d'une fausse arme. La journée même, l'homme a reçu une contravention de 444 $. Il faut rappeler qu'une injonction de la Cour supérieure est en vigueur, selon laquelle les grévistes n'ont pas le droit de mettre les pieds sur le territoire de GM à Saint-Georges. Or, l'individu, lorsqu'il a dévoilé sa fausse arme, était sur le territoire de l'entreprise et non sur le trottoir.
Selon Ann Mathieu, sergente aux communications pour la Sûreté du Québec, la fausse arme était un pistolet jouet. Il n'est pas illégal d'en posséder un. Tout dépend de l'utilisation qu'on en fait et des intentions qu'on a. L'individu a contrevenu à un règlement municipal concernant la paix et le bon ordre.
Hier, au Carrefour Saint-Georges, les policiers de la SQ étaient une dizaine afin de mettre la main sur individu qui possédait une fausse arme. Ils l'ont amené au poste et il a passé la nuit derrière les barreaux. Cet après-midi, au palais de justice de Saint-Joseph-de-Beauce, il a été accusé de bris de probation.
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