Survenu le 31 janvier 2025
Accident mortel à Beauceville: le rapport du coroner rendu public
Le bureau du coroner du Québec vient de rendre public le rapport entourant les circonstances du décès de Dyland Audet, 23 ans, survenu lors d'un accident le 31 janvier 2025 à Beauceville.
Me Sophie Régnière conclut que le résident de Saint-Odilon est mort d'un traumatisme craniocérébral sévère, après avoir été éjecté du véhicule qu'il conduisait.
Selon l'examen de la scène et les témoignages recueillis, notamment par des agents de la Sûreté du Québec, vers 21 h ce soir-là, le jeune homme a perdu le contrôle de sa voiture, après avoir dépassé à grande vitesse une camionnette qui circulait en direction Est sur la Route du golf. Le véhicule a terminé sa course sur le toit en se fracassant sur un arbre, après avoir été propulsé dans les airs.
«Le conducteur de la camionnette a nommé aux policiers qu’il circulait lui-même à une vitesse de 100 à 110 km/h. Pour effectuer son dépassement, M. Audet devait nécessairement conduire à une vitesse supérieure, d’autant plus qu’il a été perdu de vue par la suite», signale la coroner dans son rapport.
Les ambulanciers mandés sur place ont effectué des manoeuvres de réanimation selon leur protocole, mais sans succès. Le décès de Dylan Audet a été constaté, à distance, par le médecin de l’Unité de coordination clinique des services préhospitaliers d’urgence.
Après l'examen du corps à la morgue de Québec, les analyses toxicologiques ont révélé la présence d'éthanol, qui a porté le taux l’alcoolémie de 134 mg/dL correspond à un peu moins de deux fois la limite légale autorisée pour la conduite d’un véhicule motorisé (80 md/dL). Signalons que l'accident est survenu peu de temps après que M. Audet ait quitté un restaurant de Beauceville, où il avait consommé quelques bières en compagnie de proches. «Cette substance (éthanol) a pu avoir un impact sur la prise de décision et la coordination de M. Audet lors de la conduite du véhicule automobile», a écrit la coroner, qui note enfin que le conducteur n'avait pas non plus attaché sa ceinture de sécurité. «Ses chances de survie auraient été maximisées s’il l’avait portée», a conclu Me Régnière.