Interdiction du cellulaire au volant : plus de 3000 constats émis par la SQ dans la région
Le 1er avril 2008 marquait l’entrée en vigueur de l’interdiction du téléphone cellulaire au volant. Depuis cette période, la Sûreté du Québec a émis plus de 30 000 constats reliés à cette infraction. Un peu plus de 10 % de ces constats d’infractions ont été donnés dans le district de la Capitale-Nationale – Chaudière-Appalaches.
Bien évidemment, ces statistiques excluent les constats remis par les corps policiers municipaux du territoire. Selon les données de la Société d'assurance-automobile, le phénomène de cellulaire au volant semble s’accroître avec plus de 238 000 constats émis partout en province. Cependant, le porte-parole de la SQ du district, Richard Gagné croit que ce phénomène sera en baisse éventuellement.
«Cela fait cinq ans que la loi est instaurée. Tout comme le port de la ceinture, cela va forcément diminuer un jour. Nous avons aujourd’hui un taux de port de la ceinture de 87 %, ce sera le même phénomène pour le cellulaire au volant. Du moins, ce serait la logique des choses, que les gens finissent par se conformer à la loi. Nous savons tous que cela occasionne des collisions, des blessés et des décès sur nos routes», réitère M. Gagné.
Rappel de la loi
Il est prouvé que l'utilisation d'un cellulaire, pour parler ou texter, représente une importante source de distraction durant la conduite d'un véhicule. C’est pourquoi il est donc interdit de tenir en main, tout en conduisant, un appareil ayant une fonction téléphonique depuis cinq ans. Cela constitue une infraction en vertu de l’article 439.1 du Code de la sécurité routière. Il en va de même pour l’utilisation d’appareils électroniques tels qu’un ordinateur portable ou de poche (sauf en mode GPS), un lecteur mp3 ou une tablette numérique.
Le conducteur fautif peut se voir remettre une amende de 80 $ incluant les frais faisant grimper le total à 120 $. Cela inclut aussi trois points d’inaptitude, un coroner a même voulu que ce chiffre grimpe à neuf pour dissuader les conducteurs de faire usage au cellulaire.
Quand s’immobiliser
Afin de réduire les risques d’accident, la SQ recommande aux gens de s’immobiliser dans un endroit sécuritaire, comme dans un stationnement, une aire de service ou sur le bord d’une route de moins de 70 km/h. Il est interdit de s’immobiliser sur l’accotement d’une voie de circulation réservée exclusivement à certains véhicules ou sur un chemin à accès limité, sur une voie d'entrée ou de sortie d'un tel chemin et sur une voie de raccordement, sur une voie élevée, sur un pont, sur un viaduc et dans un tunnel. Le public est invité à consulter le site Web de la Société de l’assurance automobile du Québec au www.saaq.gouv.qc.ca.
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