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Le Camp des Champions veut former des athlètes… et des souvenirs

durée 18h00
4 juin 2025
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Germain Chartier
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Par Germain Chartier, Journaliste

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Lancé en 2023 à Saint-Georges, le Camp des Champions est devenu en trois ans un incontournable pour les jeunes passionnés de football. Fondé par trois joueurs des Condors du Cégep Beauce-Appalaches, Louis Drolet, Samuel Fortin et Marc-Antoine Voyer, le projet ne cesse de prendre de l’ampleur.

De 39 participants la première année, ils sont maintenant plus de 100 jeunes, âgés de 10 à 15 ans, à y prendre part.

« On voulait créer un camp qui nous aurait fait rêver quand on avait leur âge », a expliqué Louis Drolet, qui évolue aujourd’hui avec les Carabins de l’Université de Montréal. Pour lui et ses collègues, inspirer la relève est une mission essentielle. « Quand j’avais 12 ans, je ne regardais pas les pros, je regardais les gars du cégep. C’est ce qu’on essaie de recréer ici : un lien concret entre les jeunes et les athlètes d’ici. »

Un encadrement de qualité et une ambiance motivante

Chaque jour, les jeunes sont encadrés par une équipe de coachs formée majoritairement d’anciens ou actuels joueurs collégiaux ou universitaires. Au programme : des séances techniques offensives et défensives, des compétitions amicales, mais aussi des activités multisports pour ceux qui choisissent la formule complète.

« On veut garder ça ludique tout en gardant un niveau d’encadrement sérieux. On sait que les jeunes sont là parce qu’ils le veulent. Ils sont motivés, et ça paraît dès le premier jour », a souligné Félix Michaud, qui est aussi entraîneur de basketball et d’autres disciplines dans la région.

Former les athlètes de demain

Au-delà de l’enseignement, les entraîneurs insistent sur l’impact humain. « Voir un jeune qui n’a jamais joué au football devenir un joueur collégial, c’est incroyable », raconte Louis Drolet en évoquant le parcours de Gabriel Fleury-Dorval, un ancien participant aujourd’hui membre des Faucons du Cégep de Lévis.

Marc-Antoine Voyer, de son côté, insiste sur l’importance de conserver le plaisir du jeu : « Le football reste un jeu de ballon. On veut que les jeunes s’amusent, créent des souvenirs et repartent avec le sourire. »

Le camp peut compter sur l’implication de nombreux bénévoles et sur la générosité d’entreprises locales. Les besoins sont constants : collations, hydratation, encadrement, équipement, visibilité… L’équipe est toujours à la recherche de partenaires pour les aider à poursuivre leur mission.

Le Camp des Champions n’est pas seulement une activité estivale. C’est un tremplin, un lieu d’apprentissage, de dépassement de soi, et surtout, une belle histoire beauceronne à suivre de près. 

Il est possible d'écouter l'intégralité de notre entrevue vidéo avec Louis Drolet, Félix Michaud et Marc-Antoine Voyer ci-dessus. 

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