Rencontre avec Olivier Daniel de Beauce débarras
De l'hôpital aux vides-maisons avec toujours le même objectif: aider
Après une carrière de 20 ans comme infirmier, Olivier Daniels a choisi une nouvelle voie pour aider les gens en fondant l'entreprise Beauce débarras.
Depuis janvier 2022, il s’est spécialisé dans le ramassage de débris encombrant en tous genres, que ce soit pour des espaces résidentiels, commerciaux ou institutionnels. « On s'occupe de fournir la main-d'œuvre et l’équipement aux gens, pour se débarrasser des choses qu’ils ne veulent plus », a précisé l’entrepreneur en entrevue avec EnBeauce.com.
C’est durant la pandémie, qu’Olivier s’est questionné sur ses ambitions professionnelles et qu’il a finalement décidé de se lancer dans l'entreprenariat. En faisant des recherches, il a découvert cette industrie qu’il lui a semblé intéressante par sa possibilité de rendre service aux gens et d'avoir un résultat super concret avant/après. « Je peux utiliser mes habiletés d'infirmiers au niveau relationnel, pour le service client. »
Des trésors cachés ?
La majorité des clients sont des personnes qui doivent gérer une maison après en avoir hérité ou des familles dont les parents doivent quitter leur domicile pour entrer en résidences pour aînés. « Il nous appelle une fois qu'ils ont fait un certain tri, qu’ils ont vendu les choses qu’ils pouvaient et garder les autres. »
Olivier n’a pas souvenir d’avoir fait des trouvailles exceptionnelles au cours de ses contrats, a part quelques objets originaux comme une jambe artificielle. La plupart du temps, les familles font un tri important avant l’arrivée de Beauce débarras. « C’est surtout des vieux livres ou de vieux vêtements. (...) J'ai trouvé des fois des cadres de publicité, comme dernièrement j’ai trouvé un cadre Coca-Cola qui était un peu vintage. »
Des moments émouvants
Parmi les différents contrats que peut réaliser Olivier, il reconnaît que les vides maisons sont souvent émouvants, parce que ce sont des familles qui sont installées depuis 20, 30, 40 ans dans la maison. « Il y a énormément de souvenirs familiaux, puis le fait de faire le tri, de faire le ménage, souvent ils retombent sur des des vieux souvenirs d'enfance, que ce soit les jouets ou leur ancien lit, ou des meubles, etc. Ils revoient tous un peu leur enfance ou le passé, fait que c'est souvent un moment difficile », a confié l’entrepreneur. « C'est une étape obligatoire de transition, mais c'est difficile autant pour la personne qui quitte que pour les enfants qui ont habité là pendant des années. »
Grâce à sa carrière d’infirmier, où il a travaillé longtemps en CHSLD, il est à l’aise dans ce genre de situation et avec sa clientèle d’aujourd’hui. « Je prends le temps de m’adapter suivant où ils sont rendus dans leur processus. »
De nouveaux défis
« Plus c’est complexe, plus je trouve ça intéressant alors c'est sûr que moi, un de mes objectifs, c'est de faire des propriétés de plus en plus grosses », a conclu le chef d’entreprise.
Amateur de défi et de logistique, il prend également plaisir à organiser ses interventions et à trouver des solutions à chaque problème.
J'aime les défis. J'aime le côté logistique de planifier. Toute la journée, les opérations, être certain que j'ai le matériel suffisant, la main d'œuvre, puis au bout de la journée est satisfaite que plus c'est complexe et plus je trouve ça intéressant que mes prochains objectifs « J’aimerais ça nettoyer un dépotoir illégal extérieur. (...) C'est un défi intéressant parce que c'est à l'extérieur, souvent il faut utiliser de la machinerie comme des quatre roues ou des treuils, il y a des enjeux d'emplacement. Ce serait quelque chose que j'aimerais réaliser en 2026. »

