Budget du Québec 2020-2021
L’UMQ met la priorité sur les changements climatiques
À la veille du dépôt du budget 2020 du gouvernement du Québec, qui sera présenté le 10 mars, l’Union des municipalités du Québec (UMQ) réitère ses demandes en faveur de mesures fortes pour la protection de l’environnement et la lutte aux changements climatiques.
En outre, l’UMQ souhaite des investissements stratégiques dans l’adaptation des infrastructures municipales aux changements climatiques et le développement du transport collectif sur tout le territoire, et une entente à court terme sur la cession des terrains municipaux aux centres de services scolaires.
Le dernier Rapport mensuel des opérations financières du ministère des Finances du Québec fait état d’un surplus accumulé de 4,5 milliards $. Pour l’UMQ, ces importantes marges de manœuvre doivent être utilisées pour investir dans l’avenir des collectivités et des régions du Québec.
« Le ministre des Finances a dit que le budget du 10 mars sera un budget vert. L’UMQ se réjouit de cette intention et l’encourage dans ce qui a fait ses preuves dans la réduction des gaz à effet de serre : le transport collectif », a déclaré par voie de communiqué de presse la présidente intérimaire de l’UMQ, Suzanne Roy, qui précise que chaque région doit avoir sa juste part d’investissements pour la mobilité durable.
Au printemps dernier, l’UMQ a dévoilé une étude inédite réalisée par le Groupe AGÉCO, en partenariat avec Ouranos, qui chiffrait les besoins des municipalités pour adapter leurs infrastructures aux changements climatiques à 4 milliards $ d’ici les cinq prochaines années.
« On peut dire que les besoins sont dans les municipalités, alors que l’argent est à Québec. Il n’y aura pas moins de phénomènes météorologiques extrêmes dans les prochaines années. Il y en aura plus, c’est pourquoi nous demandons au gouvernement de nous aider à adapter nos collectivités », a ajouté la porte-parole.
Entente à court terme pour les terrains municipaux
Suite à l'abolition des commissions scolaires, la cession forcée de terrains municipaux aux centres de services scolaires créera un important manque à gagner pour les municipalités. D’ici à un règlement complet sur la question, l’UMQ réclame, à court terme, un dédommagement pour les pertes qu’encourra le projet de loi 40.
« Les municipalités sont des partenaires du gouvernement dans la construction d’écoles, mais nous devons pouvoir éviter un impact sur le compte de taxes des citoyennes et des citoyens. Les pertes pour les municipalités peuvent se chiffrer en plusieurs millions de dollars », a conclu la présidente intérimaire de l’UMQ.
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