Ville de Beauceville
Où seront installées les sculptures de Paule Veilleux?
La Ville de Beauceville n'a toujours pas déterminé à quel endroit et à quel moment elle installera les quatre sculptures, acquises voilà plusieurs années, de l'artiste de renommée internationale, Paule Veilleux.
C'est du moins la réponse reçue hier soir, à la séance régulière du conseil municipal, par l'ancien président de la défunte Corporation de l'Île ronde, Paul Bernard, qui a demandé comment il se faisait que les oeuvres dormaient toujours dans les entrepôts de la municipalité.
Rappelons que la Beaucevilloise, qui définit son approche artistique dans la catégorie végétale, réalise des oeuvres monumentales, dans du bois de cèdre, pour y faire apparaître des visages, sans croquis, ni dessin avant l'exécution, le tout à l'aide... d'une scie à chaîne!
Les sculptures ont été achetées grâce aux fonds résiduels de la Corporation, lorsque celle-ci a été dissoute en 2018.
Le directeur général de la Ville, Serge Vallée, a expliqué que plusieurs places envisagées ont finalement été écartées, parce que situées en zone inondable. «Il ne faudrait pas les mettre dans un endroit où elles pourraient être endommagées, par les glaces entre autres», a-t-il fait savoir. Le dernier prospect d'espace examiné ne ferait pas l'affaire non plus, sans dire où il se trouvait.
Questionné par le maire François Veilleux, l'administrateur en chef a aussi admis que la Ville ne disposait pas, présentement, des argents pour aménager les socles sur lesquels seront assises les sculptures, qui font plusieurs mètres en hauteur. «Ça va coûter beaucoup plus cher que ce qu'on avait prévu», a fait remarquer Serge Vallée. Néanmoins, il croit que les sommes pourraient être trouvées dans le budget de fonctionnement.
Le directeur général n'a pas pris d'engagement non plus quant à une éventuelle date d'installation. Il a signalé que le dossier allait revenir à la table du conseil, après une rencontre qu'il doit avoir prochainement avec Paule Veilleux. En entrevue avec EnBeauce.com, en mars dernier, la principale intéressée avouait qu'elle «avait bien hâte» que la population puisse apprécier de visu ses réalisations.
Paul Bernard a suggéré que les oeuvres soient installées au pied de la descente de la piste cyclable, en plein centre-ville, à l'intersection du pont Fortin et du boulevard Renault, « pour montrer au public que Beauceville aussi est capable d'avoir des sculptures un peu comme ailleurs», une référence à peine voilée aux nombreuses oeuvres qui parent la ville de Saint-Georges. Le maire Veilleux a abondé dans le même sens: «Moi aussi, c'est une place que j'aime beaucoup.»
Schéma d'aménagement
La Ville de Beauceville veut régulariser la situation des commerces et des industries, «situés dans des îlots déstructurés de la zone agricole» de son territoire, qui ne bénéficient pas de droits acquis ou pour une utilisation autre qu'agricole de la Commission de la protection du territoire agricole.
Ces îlots se trouvent le long d'axes routiers principaux, comme la route du Président-Kennedy (173) et la route 108.
La demande sera déposée auprès de la MRC Beauce-Centre, qui va entreprendre, dès cet hiver, la révision de son Schéma d'aménagement et de développement.
La Ville évalue que, puisque ces commerces et industries sont déjà identifiés sur le Schéma, «ils n'augmentent pas les contraintes à la pleine jouissance et au développement du territoire agricoles pour les activités agricoles», indique la résolution adoptée hier soir.
La séance en bref
— Après quatre ans de négociations, la Ville de Beauceville a finalement pu acquérir le terrain adjacent à la station de vidanges pour VR et roulottes, qu'elle opère sur le boulevard Renault. La parcelle a été achetée au coût de 1 000 $ à la Corporation Parkland Fuel. L'endroit, qui a déjà accueilli un petit dépanneur/station-service Ultramar, sera aménagé pour permettre un meilleur accès aux installations.
— On a procédé à la nomination des membres du Comité consultatif en urbanisme, avec des modifications aux mandats. Ainsi, Lyne Beaulieu siègera pour un an, alors que Daniel Labbé et Michel De Roy ont été nommés pour deux ans. Le comité est complété par les conseilleurs municipaux Patrick Mathieu et Vincent Roy.
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