Expérience d'une journaliste
Un voyage masqué en taxi-bus
Ce matin, je devais utiliser le service de taxi-bus à Saint-Georges. Je suis une habituée, mais c’était la première fois que je devais m’assurer d’avoir un masque.
J’attendais à ma borne, me questionnant si l’autre passager allait se plier à cette consigne venant de la direction de la Santé publique qui oblige, depuis hier, le port du masque dans tous les transports en commun. Finalement, voilà que le taxi arrive et que j’installe ma protection en tissu. Il faut se dire que ce n’est pas très agréable, et particulièrement pour les personnes portant des lunettes comme moi. Par contre, je n’ai pas l’impression de me sentir opprimée ou d’étouffer. Ma voisine est également couverte.
Après l’avoir déposé, un deuxième usager embarque et il a également mis sa protection sans que le chauffeur doive l’exiger. J’ose demander à ce dernier si depuis deux jours, les passagers résistent à cette mesure. « Non, jusqu’à présent je n’ai pas eu à intervenir », me répond-t-il. Tout le long de mon trajet, j’ai rencontré au total quatre passagers qui avaient tous sur le visage le nouvel accessoire « mode » de l’année.
De la résistance au masque
Pourtant, depuis l’annonce de lundi faite par le gouvernement du Québec qui obligera à partir du 18 juillet les Québécois à se masquer dans les lieux publics fermés, on sent une résistance de la part des Beaucerons. Une manifestation est d’ailleurs prévue à Saint-Georges samedi.
On peut se demander pourquoi ce rejet massif pour le porter par exemple en épicerie, mais que le porter en transport en commun ne semble pas être sujet de débat. Qu’en pensez-vous ?
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4 commentaires
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Le gouvernement Legault ne semble pu avoir de leadership dans cette " crise ". Malgré la forte collaboration des Québécois à leurs consignes ce gouvernement nous arrive avec LE PIRE BILAN MONDIAL au niveau du nombre de morts par 100 000 habitants.
Comment voulez vous maintenir une certaine cohésion sociale avec des éléments autant discordants