Dumont presse le gouvernement d’agir maintenant pour la 73
Devant de nombreux élus de la région, le chef de l’opposition officielle, Mario Dumont, et ses députés beaucerons, Janvier Grondin et Claude Morin, pressent le gouvernement libéral d’agir dans le dossier de l’autoroute 73. À Beauceville aujourd’hui, le chef demande donc à l’État de requérir à ses pouvoirs pour compléter le tronçon manquant jusqu’à Saint-Georges dans les meilleurs délais possible. « L’autoroute de la Beauce a été promise, c’est une nécessité », insiste le chef Dumont.
« L’Autoroute de la Beauce doit être réalisée et le gouvernement a le pouvoir entre ses mains. Aujourd’hui, le public a besoin de savoir que leurs députés de la Beauce et leur chef viennent au bout de cette autoroute pour que le gouvernement agisse enfin », insiste M. Dumont.
Sous la menace de traîner encore pendant plusieurs années, cette sortie de l’ADQ vient donc ramener le projet de l’Autoroute 73 dans l’actualité. Le chef Dumont souligne que rien n’a bougé depuis le jugement du Tribunal administratif du Québec rendu en juillet dernier. Celui-ci invalidait la décision de la Commission de protection du territoire agricole du Québec concernant ce tracé contesté par deux opposants. Il s’agit de la ferme Bertnor et Josée Bilodeau et son conjoint.
« On a deux citoyens qui s’opposent présentement au tracé. Il y a moyen de négocier avec ses citoyens pour que le projet continue. C’est une artère primordiale pour le développement de la Beauce. Tout ce que la Beauce apporte en taxes et impôts, je pense qu’on a droit à un circuit routier important », clame Janvier Grondin, député de Beauce-Nord.
Advenant que la négociation n’aboutisse à rien, le chef de l’ADQ soutient que le gouvernement devra agir et prendre une « décision courageuse ». « Le développement d’une collectivité ne peut être arrêtée par une ou quelques personnes. Le gouvernement a dans ses lois des mécanismes pour réaliser des projets d’importance », rappelle M. Dumont. Il pèse cependant que le Québec a bâti des lois avec des règles du jeu respectant le droit de la personne.
« La Beauce très développée au plan de vue manufacturier et industriel, il faut très prioritairement s’en occuper. Il faut s’assurer un axe autoroutier. En 2008, c’est plus qu’une nécessité », réitère le chef Dumont.
Claude Morin, député de Beauce-Sud aussi demande aux libéraux de bouger. « Effectivement, il faut passer à l’action. Ça n’avance pas sur le terrain. Il faut faire avancer le dossier cela a un impact économique sur la Beauce et deuxièmement sur la sécurité. On est branché sur la frontière américaine. On ne finit pas par arriver. Ça coûte cher pour nos camionneurs de descendre et faire des détours puis des détours. Ça l’augmente le prix du transport », pèse M. Morin.
Un dossier qui traîne
L’ADQ a évoqué que le dossier peut encore traîner, et ce, pour trois ans. « Si le gouvernement devait prendre les décisions les plus bureaucratiques, on va se retrouver dans le pire des cas à la reprise des travaux que vous connaissez bien : processus d’évaluation, du BAPE, etc. On ne compte pas en jour, mais en années », ajoute M. Dumont.
« Le gouvernement doit indiquer clairement ses intentions », conclut le chef adéquiste.
La Beauce en route pour la 73 soutiennent les députés de l'ADQ, Claude Morin et Janvier Grondin en compagnie de leur chef, Mario Dumont.
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