Jean Charest veut rapatrier les deux Beauce
Le chef du Parti libéral, Jean Charest, a donné son appui inconditionnel à son candidat en Beauce-Nord, Richard Lehoux le 3 décembre à Sainte-Marie en soirée. Réuni dans son petit local électoral bondé de partisans, M. Charest a la ferme intention de ravir les deux circonscriptions la Beauce.
En moins d'une semaine, Richard Lehoux a accueilli non seulement le chef Jean Charest, mais aussi ses collègues, la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais, puis la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget puis le ministre de l’Agriculture, Laurent Lessard. Un message très clair que la Beauce fait partie des plans des libéraux.
« Je voulais venir dans Beauce-Nord pour une raison pour vous dire que la Beauce dans le Québec est une région qui incarne à nos yeux, l’économie, l’avenir, l’entrepreneurship, l’autonomie et la volonté forte d’une population d’avoir sa voix à l’Assemblée nationale du Québec. Je suis venu ici vous dire qui contraste avec vos adversaires, Richard Lehoux a une voix forte dans notre équipe et au sein du Parti libéral. Robert Dutil a aussi sa voix forte autant que Laurent Lessard dans Frontenac. Nous, les députés au Parti libéral, ça compte », estime M. Charest. Le premier ministre a reproché à Mario Dumont qu’il n’était pas à l’écoute de ses députés que leurs opinions ne valent rien ses yeux. Son dernier passage à Scott en est la preuve selon ce dernier.
Puis, il a profité de l’occasion pour écorcher au passage le député sortant Janvier Grondin. Il a déploré que l’adéquiste Grondin ait choisi le silence et ne s’est pas levé pour défendre les vrais enjeux soit de préserver le comté de Beauce-Nord contrairement à M. Lehoux. « Richard s’est levé pour défendre Beauce-Nord avant les élections, il l’a fait pendant et il fera après les élections », assure M. Charest
Laurent Lessard, ministre de l’Agriculture et des Pêcheries et de l’Alimentation et député de Frontenac, est lui aussi venu donner son appui. « Définitivement on veut rapatrier les deux Beauce et surtout Beauce-Nord. J’ai fait la journée avec Richard et plusieurs ministres l’ont aussi venu voir. Richard est important et l’on va se renouveler par des gens meilleurs que soi. Ce qui est le fun au Parti libéral, on attire de bonnes pointures, des gens qui ont une connaissance du milieu. Ils embarquent avec nous. Honnêtement, je suis tanné de voir que Beauce-Nord n’a pas de représentant fort à l’Assemblée nationale, capable de se lever à l’Assemblée quand ça compte », appuie ce dernier.
Jean Charest a démontré qu’il était confiant rapatrier le comté de Beauce-Sud. Il a aussi décrit Robert Dutil, qui accompagnait, Messieurs Lehoux et Lessard sur la scène comme étant le prochain député de Beauce-Sud.
Un vrai test
Lors de son allocution, le chef libéral a commenté vaguement la situation à Ottawa que l’instabilité politique doublée de l’instabilité économique n’était pas souhaitable. Pour lui, le Québec ne veut pas d’instabilité politique. Il a aussi décrié que Pauline Marois avec cette crise à Ottawa ait dit : la souveraineté d’abord. Un mauvais choix selon le premier ministre. « Pour passer à travers cette crise, il faut se resserrer les coudes et resserrer les rangs », lance ce dernier.
Selon ce dernier, le 8 décembre, il s’agit du vrai test pour son gouvernement avait besoin d’un manda fort pour gouverner pendant la crise et après la crise. M. Charest a donc décrit ses engagements de son parti soit d’investir dans les infrastructures, soutenir l’économie et l’emploi. Il voulait aussi signifier aux Beaucerons qu’il avait besoin d’eux pour bâtir le Québec de demain.
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