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Conférence « Ma vie, ma ville » par le maire de Saint-Georges

Le maire Claude Morin a prononcé une conférence à propos de sa vision de Saint-Georges

Yanik B. Lessard

14h33

5 juin 2014

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Par Yanik B. Lessard, Journaliste

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Invité par la Chambre de commerce de Saint-Georges, Claude Morin, maire de Saint-Georges, a prononcé une conférence lors d'un dîner au Georgesville ce jeudi, 5 juin. De nombreux gens d’affaire étaient présents, de même que plusieurs employés de la ville.

Intitulé « Ma vie, ma ville », sa conférence était divisé en plusieurs points. Pendant la première partie, M. Morin a parlé de son histoire, abordant notamment son éducation au Séminaire de Saint-Georges, puis à l’Université d'Ottawa.

Il a également discuté de sa carrière au sein des Forces canadienne, un emploi qu’il a occupé pendant 30 ans, jusqu’à atteindre le grade de lieutenant-colonel.

Ensuite, il a commenté son entrée en politique provinciale. Rappelons qu’il avait été élu comme député adéquiste dans le comté de Beauce-Sud aux élections de 2007.

Politique municipale

Pendant la deuxième partie de sa conférence, M. Morin est entré dans le vif du sujet. En effet, il a raconté son élection comme maire de Saint-Georges, indiquant l’importance de se présenter comme candidat indépendant, lui qui ne croit pas aux partis politiques municipaux.

Il a aussi adressé des louanges à son équipe de consillers pour leur dévouement envers les citoyens. Il a notamment insisté pour que la population reconnaissance le travail accompli par les conseillers municipaux qui « dans les faits travaillent à temps plein », a-t-il affirmé.  

Enfin, M. Morin a nommé les trois valeurs cardinales qu’ils exigent de lui-même et de son équipe : l’authenticité, la transparence et l’intégrité.

Des projets intéressants pour le futur

D’emblée, le maire s’est plaint du manque d’autonomie dont souffrent les municipalités québécoises. Le lourd appareil bureaucratique et l’obligation d’obtenir l’autorisation du gouvernement provincial font en sorte que les initiatives municipales mettent du temps à s’accomplir.

Une décentralisation du pouvoir permettrait, selon lui, de sauver temps et argent.

Suite à ce plaidoyer en faveur de plus d’autonomie, M. Morin a énoncé les grands projets sur lesquels travaille la ville de Saint-Georges. D'une part, il a évoqué la reconstruction du quai Pinon, devenu « la priorité numéro un » de son conseil de ville. Cette reconstruction, au coût de 15 M $, est devenu indispensable à la ville de Saint-Georges, selon le maire.

Également, lui et son équipe souhaite poursuivre la revitalisation du centre-ville de Saint-Georges. Pour se faire, « des initiatives du secteur privé sont nécessaires », a-t-il indiqué, encourageant ainsi les commerçants et les investisseurs à s’établir au centre-ville.

Parmi les autres projets que porte la ville de Saint-Georges, M. Morin a parlé du « Soccerplex », une école de soccer destinée à former les meilleurs joueurs de la province.  

Enfin, il a dit vouloir revoir le plan d’urbanisation de la ville qui ne cesse de s’étendre. Toujours dans le domaine des infrastructures, M. Morin souhaite aussi voir l’autoroute 73 se rendre jusqu’à la frontière, ce qui faciliterait l’exportation vers les États-Unis.

En terminant, mentionnons que Catherine Leblanc, présidente de la Chambre de commerce de Saint-Georges, a remis un cadeau à M. Morin, afin de le remercier de sa conférence. 

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