Guy Roberge a une vision différente de Ville Saint-Georges
Travailleur autonome de 56 ans, Guy Roberge s’est lancé en premier dans la course à la mairie afin de proposer des idées différentes et une nouvelle politique de Saint-Georges. Il s’est adressé pour une première fois devant les médias le 7 octobre dernier au Grand Hôtel.
Candidat indépendant, il a choisi de ne pas former d’équipe, mais compte bien rallier les futurs conseillers à sa vision bien différente des deux partis. « Je ne veux pas suivre la ligne des deux autres équipes, explique-t-il. Quand on écoute leurs discours, on constate vite, qu’ils ne désirent que la continuité des politiques que nous avons connues jusqu’à présent, ce qui représente exactement ce que Saint-Georges doit éviter à tout prix », indique M. Roberge.
Selon lui, les citoyens de Saint-Georges ont vécu leur part d’injustices surtout avec les fusions forcées. Celles-ci ont affecté le portefeuille des contribuables. « Au début de 2004, la taxe foncière était de 74 sous le 100 dollars d’évaluation. Celle-ci est aujourd’hui à 95 sous du 100 $ d’évaluation. C’est un non-sens selon moi », commente M. Roberge en rappelant la forte croissance du rôle d’évaluation de la municipalité au fil des dernières années.
Toujours au niveau économique, il déplore que la dette par habitant ait aussi cru pendant cette période passant de 865 $ en 2003 à 1400 $ en 2009. « À Saint-Georges, au lieu d’être à l’écoute de la population, on dépense énormément d’argent dans les études, dont seulement 200 000 $ pour le Centre culturel. Des études comme celle-là, je pourrais vous en nommer plusieurs », dresse M. Roberge.
De plus, il propose un développement de rue plus efficace afin d’épargner en entretien et prolongement de services. Il souligne que l’on devrait plutôt tirer avantage des routes telles que la 271, la 173 et la 204.
Des priorités
Pour le moment de la campagne, M. Roberge a défini quelques-unes de ces priorités qui sont axées notamment pour la jeunesse. L’une d’elles est d’encadrer mieux la jeunesse qui selon lui est trop souvent abandonnée à elle-même citant le cas du planchodrôme situé près de la Trinité. « On se débarrasse des jeunes en les envoyant loin de la ville avec les moustiques, à un endroit où ils n’ont accès à aucun téléphone, aucune toilette et aucun service d’urgence. Mon projet est de les rapatrier en ville grâce à une piste d’athlétisme et de nouveaux modules », indique M. Roberge.
Selon lui, ce projet permettrait à Saint-Georges d’accueillir des compétitions d’envergure et ainsi redorer la réputation de la ville.
Un autre des projets qui lui tiennent à cœur est de promouvoir l’aménagement d’un toit sur les patinoires du parc Pomerleau permettant aux jeunes de pratiquer leur sport favori l’hiver. L’été, le toit permettrait la même chose aux aînés.
Un transport collectif
Le candidat à la mairie de 56 ans a aussi divulgué son intention, s’il est élu, d’établir une nouvelle formule de transport collectif. Selon lui, Ville de Saint-Georges pourrait doubler ses investissements en transport collectif pour mieux desservir la clientèle aînée, à mobilité réduite, les plus démunis ou ceux ne disposant pas de véhicule. Présentement, la Ville alloue une somme de 90 000 $ au transport adapté.
Il compte statuer plus tard sur les projets de centre culturel et de deuxième glace.
Baisser les taxes pour se regrouper
On ne peut pas reprocher au candidat Roberge d’avoir des idées de grandeur soulignant qu’une fusion volontaire avec les municipalités limitrophes serait bénéfique. Il a cité les municipalités de Notre-Dame-des-Pins, Saint-Simon-Les-Mines, Saint-Benoît, Saint-Philibert et Saint-René qui constituaient avec la Ville Saint-Georges actuelle la première seigneurie en 1790. D’après M. Roberge, Ville Saint-Georges se doit de baisser son niveau de taxation en affichant des finances encore plus rigoureuses.
Rendre à César ce qui appartient à César
Il compte suggérer à la commission de toponymie de mieux honorer la mémoire des bâtisseurs d’autrefois. Il souhaite que les boulevards Lacroix et Dionne ainsi que les parcs Pomerleau et Lacasse comprennent aussi le prénom de ces pionniers.
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