De l’eau potable en quantité et en qualité à Saint-Jean-de-la-Lande.
Roger Carette, maire de Ville de Saint-Georges, accompagné de Micheline Frenette, représentante du député de Beauce-Sud et ministre du Revenu, Robert Dutil procèdent au dévoilement de la plaque commémorative.
Le réservoir R6 aménagé sur la Route Cloutier.
Marcel Bérubé, conseiller sortant, a parlé longuement du résultat des négociations avec le gouvernement du Québec.
Jean-Marc Rodrigue de Jacomau a souligné les bienfaits de voir ces installations en face de son entreprise.
Les autorités municipales de la Ville de Saint-Georges ont procédé ce matin à l’inauguration des équipements de fourniture d’eau potable et de combat d’incendie pour les résidents du périmètre urbain du secteur Saint-Jean. Une courte cérémonie au cours de laquelle elles ont dévoilé un panneau commémoratif. Depuis six semaines maintenant, les 154 résidences ont de l’eau en quantité, mais surtout en qualité.
Le maire Roger Carette était donc bien heureux d’inaugurer cette installation au coût de 4 M$ reflétant les valeurs de la ville. « Parmi les grands biens matériels qui forgent la qualité de vie dans un milieu, ceux générateurs ou protecteurs de la vie, de la santé, de l’emploi et de la famille occupent des places bien privilégiées. C’est dans cette perspective que nous nous sommes employés à doter la communauté du périmètre urbain du secteur Saint-Jean de notre ville nouvelle d’une qualité et quantité d’eau potable porteuse de santé et de sécurité incendie. Nous espérons que la venue du système global permette la relance de la construction résidentielle et autre dans le secteur », souhaite ce dernier.
Le conseiller sortant du secteur, Marcel Bérubé se réjouissait que la mise ne marche de ces installations mettait ainsi fin à des années d’avis d’ébullition d’eau avant consommation pour la population de Saint-Jean-de-la-Lande.
Rappelons que ce projet a nécessité des investissements de 2,5 M$ des deux paliers de gouvernement, dont une subvention bonifiée du gouvernement du Québec. Ville Saint-Georges avait entrepris, « des négociations épiques » pour alléger le fardeau fiscal des contribuables de ce secteur qui sera un règlement d’emprunt de 1,169 M$. Ils auront à payer une augmentation des taxes foncières d’environ 600 $ pour chaque résidence d’une valeur d’environ 80 000 $. La municipalité investit 500 000 $ dans le réaménagement de la route Cloutier.
En plus du réservoir R 6 de 150 000 US gallons (600 m3), le réaménagement de la route Cloutier où se trouve le réservoir en question et l’implantation de 7 km de conduites d’eau liant le réservoir de la 37e Rue, le projet aura coûté près de 4 M$. Cette somme est sous la barre du montant de 4,17 M$ estimé au départ. Construction Jean-Luc Groleau et Genivar ont réalisé lesdits travaux du réservoir alors que Giroux et Lessard a amené les conduites d’eau.
Robert Gilbert de la Ville de Saint-Georges souligne que ces installations municipales sont réalisées à toute épreuve afin d’approvisionner les résidents d’eau potable en quantité suffisante. Ce réservoir est muni de trois pompes de surpression de 7,5 HP, d’une pompe diésel pour l’incendie et en cas de panne d’électricité ainsi que d’une prise d’urgence pour pompage avec un camion incendie en cas de défaillance des systèmes au diesel et à l’électricité. Enfin, l’ajout de trois pompes de 5 HP au réservoir (R5) situé dans le parc industriel du secteur ouest permettant le remplissage du réservoir (R6) complète les installations.
Une sûreté et des économies pour Jacomau
L’usine voisine du réservoir est en quelque sorte une bénédiction pour l’entreprise Moulures Jacomau procurant une vingtaine d’emplois dans ce secteur. Son propriétaire, Jean-Marc Rodrigue, a souligné que son usine pourra bénéficier d’une réduction importante de ses primes d’assurances. Défrayant près de 82 000 $ en prime d’assurance, il estime pouvoir réaliser des économies de près de 40 000 $. De plus, ses économies pourront servir à bon escient soit pour créer de l’emploi, améliorer un produit ou même pour un futur agrandissement. En plus d’assurer une meilleure protection incendie, l’entreprise pourrait évoluer et agrandir ce qui était impossible par le passé selon les normes établies.
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