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Un message de solidarité du maire Carette

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30 octobre 2009
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Roger Carette, s’est adressé une toute dernière fois avant les élections du 1er novembre dans son rôle de maire de Ville Saint-Georges, hier midi, dans le cadre du Midi-Rencontre Desjardins de la Chambre de commerce. En plus de dire de bons mots pour cette organisation, le maire a fait appel à la solidarité de la communauté des affaires beauceronnes en ces temps plus difficiles.

« On fait face à une autre crise. La Chambre de commerce et tous ses membres devront faire preuve de solidarité comme ce fut fait tant en 1987 que 1997 », a lancé le maire.

Il demande donc un appui incommensurable de la municipalité à ce qui a trait les projets de la Ville. « Il y a quelque part dans les cartons de la Ville des projets majeurs qui sont de l’ordre du service. On ne peut pas aller avec dans le manufacturier à nouveau, ni à la nouvelle économie et le technocentre, puisqu’il existe déjà. Il faut axer sur l’interception commerciale qui a créé plus de 1500 emplois depuis 2005. Quand les cartons seront rendus public, au nom des jeunes des villages, appuyer ces dossiers-là et rapidement. S’il vient un projet constructif, appuyez-le et supportez-le? », implore M. Carette.

Le maire a aussi insisté sur le fait comment la communauté a traversé ensemble les dernières crises économiques de 1987 à 1992 et celle de 1997 à 2002. Dans un premier temps, il estime que la création du Cégep, d’un Centre universitaire, du CIMIC, de la venue du gaz naturel, le technocentre et un service de recherche au CIMIC a permis à la communauté de se sortir de cette première crise.  « Si un des partenaires avait lâché, nous n’aurions rien eu de cela. Lorsque la communauté travaille ensemble, on réussit des choses comme cela », lance ce dernier.

De 1997 à 2002, la tâche n’a été guère mieux rapporte le maire. Il a donc rapporté la création du premier carrefour régional de la nouvelle économie et un virage du manufacturier en perte de vitesse vers l’économie tertiaire du service. « Nous avions au début des années 2000, une évasion commerciale d’environ 70 M$ », rapporte le maire. M. Carette, s’appuyant sur des études, souligne que ce chiffre est estimé encore à près de 30 M$.

Un message positif pour la Chambre
Une fois de plus, le maire a incité les gens d’affaires et la Chambre de commerce de Saint-Georges de conserver le caractère de neutralité depuis leur création. Il a qualifié l’organisation comme étant le partenaire idéal sur l’activité municipale et comme l’interlocuteur numéro un en raison de sa neutralité. De plus, il a demandé à la Chambre de commerce de demeurer proactif grâce à son comité socioéconomique. « Je vous exhorte de mener activement toutes les activités de concertation qui ont lieu au sein du comité socioéconomique Beauce-Sartigan », a lancé le maire surtout en ce temps de crise.

Il a terminé son allocution en remerciant tous les gens ayant contribué au développement de la communauté au fil des dernières années.
La Ville en santé financière, malgré tout.

Malgré les nombreux nuages noirs, le maire a tenu à donner quelques statistiques de l’état de santé de sa ville.  Il a dévoilé la valeur des permis de construction, un des signes de la vitalité du milieu, qui demeure en forte croissance. En octobre, l’on estime à encore 8 M$ de permis de construction ce qui porte le total à 60 M$. « On est déjà sûr que nous atteindrons le cap des 70 M$ avec 4 % de croissance », rapporte ce dernier.

En plus des permis, le maire Carette a voulu insister sur les fonds annoncés dans la communauté par les gouvernements fédéral et provincial. D’après le décompte annoncé par le maire, les deux paliers de gouvernement ont injecté dans la communauté de Saint-Georges une rondelette somme de 160 M$ en 2009. « Je ne compte pas ce qui a été versé pour les milieux de la santé et de l’éducation », avance le maire.

Pour ce qui est du rapport financier de Ville de Saint-Georges, M. Carette s’est fait rassurant, soulignant que rien n’est encerclé en rouge. « Le déficit, on ne connaît pas », a mentionné ce dernier.

D’ailleurs, il a souligné la publication d’un rapport du conseil 2009 publié, hier, Ville Saint-Georges faisant état des réalisations au cours des neuf derniers mois.

 

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