La Ville précise ses intentions pour la salle de spectacles
Au lendemain de la décision du conseil municipal, le maire de Saint-Georges, François Fecteau (au centre), accompagné de Marcel Grondin, directeur général et Claude Poulin, directeur général adjoint ont fait le point sur le projet d’envergure de complexe culturel s’élevant désormais à 19 millions $.
L'emplacement futur de l'unité muséale.
La nouvelle salle de spectacles prendra 55 % de tout ce terrain vacant.
Voici le plan de stationnement préparé par le Service d'urbanisme.
Voici le tableau de l'analyse comparative des sites étudiés.
Voici un des plans réalisés par la firme d'architectes de ce que pourrait avoir l'air la future salle de spectacles.
Au lendemain de la décision du conseil municipal, le maire de Saint-Georges, François Fecteau, accompagné de Marcel Grondin, directeur général et Claude Poulin, directeur général adjoint ont fait le point sur le projet d’envergure de complexe culturel s’élevant désormais à 19 millions $. Celui-ci prévoit la construction d’une salle de spectacle sur la première avenue et l’aménagement d’un espace muséologique dans l’édifice attenant au Centre culturel Marie-Fitzbach.
Dans les deux cas, on croit toujours respecter l’échéancier du 30 mars 2011 en vertu du programme de stimulation des infrastructures du gouvernement fédéral qui donne droit à la subvention de 6 M$ de ce palier. « La construction pourrait débuter au milieu de l’été », souligne M. Poulin.
« Il est maintenant temps de regarder vers l’avant, d’unir nos forces et de travailler ensemble à la réussite de ce projet qui constituera le point de départ de la revitalisation de notre centre-ville », a ajouté le maire Fecteau.
Hier soir en séance du conseil, la majorité des élus municipaux a entériné la résolution pour localiser la salle de spectacles à l’emplacement correspondant aux édifices Maguire et Gagné, sur la 1re Avenue, maintenant détruits. Ce site avait été rejeté par l’ancienne administration puisque les édifices étaient des bâtiments patrimoniaux. L’incendie du 17 octobre rasant l’édifice Gagné et qui a entraîné la démolition de l’ancien hôtel Maguire a changé la donne. Cela a entrainé une occasion pour la Ville d’amorcer plus tôt que prévu la revitalisation de la 1re Avenue. Une décision entérinée par le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine. Toutefois, il manque le feu vert d’Ottawa.
Contrairement à tous les autres sites étudiés, l’administration municipale soutient que le projet modifié respecte les critères de localisation soit hors de la zone inondable, la disponibilité de stationnements dans un rayon de 750 mètres, le coût d’acquisition et l’élément de revitalisation.
Il s’agirait d’un bâtiment de l’ordre de 15 millions $ comprenant une salle multifonctionnelle de 700 places, un cabaret, des bureaux administratifs et une billetterie. De ce montant, il reste à préciser les coûts d’acquisition des trois terrains. Les discussions avec deux des propriétaires seraient avancées alors que le troisième on espère s’entendre et ne pas être obligé de l’exproprier.
M. Poulin estime donc qu’ils seront semblables et peut-être moindres que le site du boulevard Lacroix acquit l’an dernier au coût de 1,35 M$ excluant les honoraires professionnels. Un terrain qui demeure un bon actif de la Ville selon le maire.
Différentes résolutions ont été adoptées hier pour amorcer le processus de changement de site notamment : le dépôt d’une demande modifiée au MAMROT ainsi que le mandat à différents professionnels. En plus, la direction de la Ville a eu le mandat d’analyser puis de procéder à l’acquisition de l’immeuble des Sœurs du Bon Pasteur, maintenant disponible. Il est situé derrière le Centre culturel Marie-Fitzbach. Pour le transformer en unité muséale, les coûts envisagés, incluant l’acquisition, seront d’environ 4 M$. Ce site permettrait l’ajout d’une centaine de cases de stationnement ce qui pourrait régler en partie les problèmes du secteur ouest.
Autres emplacements rejetés
Le secteur de la quincaillerie Lessard a été rejeté pour des critères de visibilité et de stationnements disponibles lors d’activités sportives. Pour ce qui est du site de la 118e Rue et de la 120e Rue là ou se trouvent les taxis et d’autres immeubles commerciaux. Le site a été rejeté pour des fins de coûts trop élevés d’acquisition. Le cinquième site situé près du Centre culturel Marie-Fitzbach a été écarté puisque l’on ne pouvait relocaliser la clinique médicale à l’intérieur du complexe culturel. (Voir photo en annexe)
Un manque de stationnements ?
Présentement, l’administration municipale se réfère à une étude du Service d’urbanisme recensant 623 cases de stationnement disponibles dans un rayon de 300 mètres. Les commerçants ont soutenu que c’était nettement insuffisant surtout que le projet de salle de spectacles pourrait générer la création de seulement 25 à 50 cases de stationnement supplémentaires.
Pour ce qui est du nombre de stationnements préoccupant au centre-ville, l’administration municipale dit attendre les résultats d’une étude commandée sur la revitalisation du secteur au coût de 100 000 $ avant d'entreprendre des actions. Cette étude guidera le conseil pour établir la vision de développement à long terme du centre-ville.
De plus, le maire Fecteau voit en ce projet un véritable développement durable pour le centre-ville de par son emplacement. Il souligne que ce projet pourra aider les gens à favoriser de saines habitudes de vie afin marcher davantage, faire du vélo ou encore prioriser le transport en commun (covoiturage).
Étude du quai Pinon-Redmond à venir cette année
Pendant plus d’une heure, l’administration municipale a été bombardée de questions dont notamment sur l’avenir des stationnements avec la possible réfection du Quai Pinon-Redmond. Cette infrastructure figurait parmi les priorités de la Ville sous l’ancienne administration. En effet, Ville Saint-Georges a une somme de 70 000 $ réservée à cet effet pour analyser l’état de la structure qui , selon le maire, paraît pitoyable de l’extérieur. Chose est certaine, le maire est loin de sauter à la conclusion que l’infrastructure doit être refaite entièrement. « On ne sait pas, il est peut-être en meilleur état qu’on croit », pense M. Fecteau, ancien ingénieur de métier. La réfection de cette infrastructure entraînerait des problèmes de circulation et de stationnement.
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