Maxime Bernier s’excuse auprès des Beaucerons pour des fautes de français dans le Journal parlementaire
Le député de Beauce, Maxime Bernier, a tenu à s’excuser auprès des Beaucerons pour les erreurs d’orthographe qui se sont glissées dans le mot qu’il a signé dans l’édition Automne 2014 / Hiver 2015 du Journal parlementaire distribué récemment à la population de la Beauce par la poste.
Hier, le Journal de Montréal révélait que le mot envoyé par Maxime Bernier aux citoyens de la Beauce contenait pas moins de onze fautes de français. Ces erreurs auraient été révélées par une enseignante de français de la circonscription de la Beauce.
« Maxime Bernier tient à présenter ses excuses aux Beaucerons pour ces malencontreuses coquilles et regrette que les règles de grammaire n’aient pas été respectées. Le processus habituel de révision et de correction n’a pas été suivi avant la publication », explique-t-on dans un communiqué envoyé aux médias. « Le député Maxime Bernier tient à réitérer son appui en faveur de la qualité du français et maintiendra son engagement en ce sens », peut-on également lire dans le communiqué.
Afin de rétablir le propos du député dans le respect des règles de la langue française, voici le texte corrigé :
Mot de votre député
Ouf! Comme le temps nous glisse entre les doigts, nous sommes presque à la fin de l’année 2014.
Au cours des derniers mois, j’ai sillonné les routes de la Beauce. Les nombreuses activités qui se sont déroulées dans les différentes municipalités ont meublé une partie de mon temps. Que ce soit à votre porte, lors d’un festival ou à votre résidence pour personnes âgées, ce fut un plaisir de vous croiser sur ma route.
Question de mettre des visages et d’immortaliser mes visites, je partage avec vous, dans ce bulletin, quelques photos capturées lors de mes rencontres.
Nous laisserons bientôt derrière nous 2014, d’après moi, une année bien remplie. Vous avez été nombreux à profiter des cliniques de passeport, plusieurs personnes sont venues s’informer lors des cliniques des aînés. D’ailleurs, étant donné leur grand succès, ces cliniques reviendront en 2015. De plus, n’oubliez pas que mon équipe se fait un plaisir de vous accueillir et est à votre service à mes bureaux de Saint-Georges et de Sainte-Marie. Vous pouvez également m’y rencontrer lors des semaines de relâche parlementaire.
Je vous réitère mon plaisir de vous représenter : le travail le plus beau, le plus noble à mes yeux est celui de député, et comme je me plais à dire : « mon ministère, c’est la Beauce ».
Aurons-nous la chance de patiner ensemble? Je vous invite à voir les détails en page 4. Je souhaite avoir l’occasion de vous serrer la main au cours de la période des Fêtes!
26 commentaires
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Autant de fautes sur un aussi court texte, c'est inacceptable. Surtout pour un député. Ceci dit, venant de Maxime Bernier, je ne suis pas surpris.
Merci M. Bernier pour la belle publicité que vous nous faite, on va encore faire parler de nous pour des raisons insignifiantes et niaiseuses.
Je comprend un peu mieux pourquoi nous avons les politiciens que nous méritons au Québec!!! Ahah!! Continuer d'essayer de nous noyer avec vos satanés cafés à 2$ mais de grâce, ne faites surtout pas de fautes de français!! En plus, j'en bois même pas de café moi!! Je le prend ou cet argent la moi?? ;)
Et pour mon français, je m'en excuse, malgré mon DEC, je suis plus occupé à gérer et développer ma petite PME qui fais vivre 3 familles Québécoises malgré tous les bâtons ds les roues et les hausses de tarifs que nous met notre gouvernement provincial ds les pattes(peu importe le parti), que de parfaire mon français juste pour plaire à des gens qui parfois, ont bcp trop de temps pour penser...
Continuer votre bon travail et à représenter fièrement la mentalité Beauceronne à Ottawa M.Bernier, vous avez déjà mon vote!!
Désolé, M. Thibodeau, vous êtes dans l'erreur au sujet du mot «rendu», qui n'est nullement invariable. Vous n'avez qu'à écrire sur Google les mots «la conjugaison du verbe rendre à la voix passive féminine» et vous pourrez voir la conjugaison du verbe «rendre» à tous les temps et à tous les modes. Vous pourrez ainsi réaliser que rendu s'accorde lorsque conjugué avec l'auxiliaire être: rendu, rendus et rendues, et prend bel et bien un «s» et/ou «es» si accordé avec un mot féminin ou féminin pluriel. Hé oui, les subtilités de la langue française... quand on vérifie...
Yvon Thibaudeau a raison. Le mot rendre dans l'expression "se rendre compte" ne s'accorde pas.
On doit donc écrire: ...ils se sont RENDU compte...
Par contre, certains auteurs le font accorder...il y a donc un problème à ce niveau-là.
La règle générale : Ne pas faire accorder rendre.
Conclusion: Les deux formes sont acceptées mais garder "rendu" invariable de préférence.
Pour apporter un complément à ma première intervention.
Votre erreur, c'est de conjuguer le verbe rendre (rendu), ce qui ne devrait pas être le cas.
Dans le cas présent, il s'agit de faire accorder "rendu" dans L'EXPRESSION "se rendre compte"...ça fait toute la différence.
Je suis désolé de vous apprendre que vous avez tort d'affirmer qu'Yvon Thibaudeau a fait une erreur en gardant "rendu" invariable dans la partie de phrase ...ils se sont rendu compte...
En effet, il faut considérer l'expression "se rendre compte" quand on doit écrire "rendu" et dans ce cas-là, "rendu" est invariable.
Votre erreur, "On vérifie svp", c'est d'avoir conjugué le verbe "rendre" seul, ce qui, bien entendu le fait accorder dépendant du sujet.
Dans le cas qui nous intéresse, c'est l'expression "se rendre compte" qu'il faut considérer dans son ensemble.
Même si certains auteurs ont déjà écrit par le passé "se sont rendus compte", l'usage aujourd'hui est de garder "rendu" invariable.
Voilà; avec un peu plus de recherches, vous n'auriez pas eu à critiquer Yvon Thibaudeau à tort.
Dans mon commentaire, j'ai écrit Yvon Thibaudeau au lieu de Thibodeau.
Je m'en excuse auprès de M. Yvon Thibodeau.
Selon le Larousse, invariable veut dire «Se dit d'un mot qui ne subit aucune modification quelle que soit sa fonction». Or vous admettez vous-même que «rendu» peut s'écrire avec un s et/ou avec es dépendant du contexte. Ce n'est pas parce qu'on l'écrit «rendu» dans une phrase quelconque qu'il devient pour autant invariable, tout dépend de la tournure de la phrase. Conclusion: le mot rendu n'est pas invariable. Dans le texte de M. Thibodeau, il était correctement écrit, mais ça ne le rend pas pour autant invariable.
Je profite de l'occasion pour féliciter M. Thibodeau pour ses lettres fréquemment publiées dans la chronique des lecteurs du Journal de Québec, il écrit très bien et ses idées sont très pertinentes.
Le tout respectueusement soumis.
C'est ma dernière intervention car je ne veux surtout pas commencer une polémique. Je sais que vous écrivez très bien.
Selon l'Office québécois de la langue française,
Se rendre compte
Aux temps composés, le participe passé RENDU demeure toujours invariable dans cette locution.
Dans "se rendre compte", ce qui tient lieu de complément direct est le nom "compte", toujours placé après le verbe, d'où l'invariabilité du participe passé.
Ex. Ils se sont rendu compte trop tard que ça n'allait pas.
Mes tantes se sont rendu compte à la dernière minute qu'un train approchait de leur voiture.
Voilà; je crois que c'est très clair.
Ce n'est faute d'avoir essayé !
Avec ou sans 's' j'avoue que je ne m'étais pas rendu compte de
la stupidité de la situation..
Sauf que là maintenant je me rends bien compte de l'absurdité
dans laquelle je me trouve.
Alors je me suis rendu chez le Petit Robert..pis rendu chez Larousse
j'ai bien compris.., je me suis rendu compte qu'il me manquait un 's' pour devenir politicien.
Toute la fin de semaine j'ai cherché ce 's' manquant. Rien.
Il m'a bien fallu me rendre à l'évidence..rendu à mon âge !
J'avais travaillé toute ma vie sans 's'.
Mes amis et moi en sont rendu là, et comme des imbéciles sans 's'
conjugant le passé plutôt que le futur.
Une situation plutôt difficile, je me rends compte.
Rendu là il faut prendre des décisions difficiles.
Tous avons pris la résolution pour la nouvelle année qui vient
de bien faire comprendre à nos petits-fils, que sans 's' ils avaient
de meilleures chances d'être ministre.. et pas n'importe lequel: ministre d'état.. sans le moindre 's' !
C'est bien là que nous sommes rendu. Bien triste constatation.
Je fais un peu bande à part puisque je me sens coupable.
Coupable d'avoir raté ma vie sans 's'. Quelle tristesse !
Je continuerai ma recherche de ce 's' pour que mon petit-fils puisse admirer son papi dans l'album-souvenir d'un ministre.
Le contraire serait d'un sinistre que je n'ose imaginer.
Je ne sais toujours pas où j'en suis rendu..
Après tout, ai-je bien besoin d'un 's' ??
Je me propose d'appeler mon psy.. il aura peut-être la réponse.
Aussi, je me demandais si les demandes de passeports étaient pleines de fautes quand Maxime se fait du capital politique avec des gens qui le vénère pour remplir un vulgaire formulaire.
[...]
Aux temps composés, le participe passé rendu demeure toujours invariable dans cette locution. Selon la règle d’accord des verbes occasionnellement pronominaux, le participe passé ne s’accorde qu’avec un complément direct placé devant le verbe. Or, dans se rendre compte, ce qui tient lieu de complément direct est le nom compte, toujours placé après le verbe, d’où l’invariabilité du participe passé. "
- Office québécois de la langue française
Je sais pas, après la lettre S je commençait à trouver la lecture plate, je me suis pas Rendu là.
Merci pour votre site de nouvelles, c'est très bien fait. Merci aussi de nous permettre d'apporter nos commentaires sur vos sujets d'actualité.
@ Patricia,
Avez-vous réalisé que, ici, sur les 25 commentaires concernant Maxime Bernier, il n'y en a que quatre sur 25 qui lui sont défavorables, soit 16%. Donc, si on fait une projection avec ce taux sur le résultat de la prochaine élection, M. Bernier accaparera 84% du vote des électeurs et il remportera encore une fois ses élections haut la main, avec une majorité écrasante, l'une des plus importantes de tous les comtés canadiens. Alors bonne chance M. Bernier.
@ Yvon Thibodeau, DY et Nathalie,
Merci de votre intérêt pour notre belle langue française. L'Office québecois de la langue française ne donne pas de définition du mot «invariable», et se contente de nous référer au Larousse. Ce dernier, comme le Robert, ne nous donne que la définition que j'ai citée dans ma seconde intervention mentionnée plus haut, qui ne réfère pas au participe passé. J'ai finalement trouvé la réponse que je cherchais dans le MULTIDICTIONNAIRE de la langue française (publié pas Québec-Amérique) lequel, en plus de la définition usuelle semblable à celle donnée par le Larousse et le Robert, confirme qu'on peut utiliser le mot «invariable» pour qualifier le participe masculin singulier d'un verbe. Il me semble que le l'expression «inaccordable» aurait été plus appropriée, mais ce mot n'existe pas dans la langue française. Double conclusion: 1- Je fais amende honorable à l'endroit de M. Thibodeau pour lequel j'ai pas ailleurs le plus grand respect, ceci m'ayant fait connaître une autre signification du mot «invariable». 2- Et je ferai désormais comme tout le monde, j'utiliserai le mot invariable pour désigner un participe passé masculin singulier.
Point final, c'était ma conclusion.
Joyeuses Fêtes à tous.