Gaz de schiste: L’AQLPA voit le rapport d’un bon œil
L'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) a aussi accueilli favorablement la plupart des recommandations émises par le Bureau d'audiences publiques en environnement (BAPE). Elle considère qu’il a opté pour la voie de la « sagesse », en demandant une évaluation environnementale stratégique (ÉES).
Une fois de plus, l’AQLPA demande au gouvernement de décréter un moratoire en raison du grand nombre d'incertitudes et des risques bien réels reliés à l'exploitation et l'exploration des gaz de schistes. « En ne décrétant pas de moratoire immédiat sur les activités de l'industrie du gaz de schiste, le gouvernement du Québec néglige le principe de précaution présent dans sa propre loi sur le développement durable. »
Dans un communiqué de presse, elle rappelle que parmi les 31 puits, il existe des problèmes qui doivent avant tout être réglés. Ces puits devraient servir à l'ÉES sans que de nouveau forage ou fracturation soit nécessaire avant que les résultats de l'ÉES soient connus comme c'est le cas pour le moratoire touchant le Golfe du Saint-Laurent.
L’AQLPA est d’avis que l’EES devra aussi traiter des des solutions de rechange comme l'économie d'énergie, l'efficacité énergétique et les autres énergies renouvelables (biométhanisation, éolien, géothermie, etc.).
Finalement, l'AQLPA a aussi salué la décision du ministre Pierre Arcand de rendre le rapport du BAPE rapidement et de privilégier l'acquisition de connaissances. Par ailleurs, elle se réjouit que le MDDEP assume ses responsabilités de surveillance et de contrôle des activités liés à l'industrie.
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