La prière ne sera plus récitée en début de séance du conseil à la Ville de Saint-Georges
La Ville de Saint-Georges se soumettra à la décision de la Cour suprême du Canada, dans la bataille judiciaire menée par le maire de Saguenay Jean Tremblay, ordonnant de cesser la récitation de la prière lors des séances du conseil.
Selon la plus haute instance au pays, une telle façon de procéder constitue une utilisation des pouvoirs publics dans le but de favoriser une religion au détriment des autres, ce qui, selon le jugement, peut porter préjudice à autrui.
Lors de la séance du conseil qui se tenait ce lundi à Saint-Georges, il s’agissait ainsi de la dernière fois que le greffier Jean McCollough prononçait cette prière : « Dieu éternel et tout puissant. Nous voici réunis pour établir les règles destinées au bien-être de notre communauté. Accorde-nous d’observer, dans nos décisions, les principes de charité et de rechercher le bien avec prudence. Garde entre nous l’amitié fraternelle et daigne nous accorder les aptitudes nécessaires pour y parvenir. Amen. »
Le maire de Saint-Georges, Claude Morin, se dit doublement surpris par la situation. D’abord parce que la cause s’est rendue en Cour suprême et ensuite par la décision. Par ailleurs, celui-ci se questionne à savoir jusqu’où peut aller la liberté d’expression en lien avec une décision comme celle-ci.
Une chose est certaine, les élus se rencontreront prochainement pour trouver une solution afin de signifier le début des séances. Moment de réflexion, minute de silence, déclaration solennelle non-religieuse, toutes les options sont envisageables présentement pour la Ville de Saint-Georges.
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Selon vous, quelle option de rechange la Ville de Saint-Georges devrait-elle envisager pour remplacer la prière en début de séance du conseil?

