Robert Dutil est content que ce dossier soit enfin réglé
Le ministre de la Sécurité publique et député de Beauce-Sud, Robert Dutil, est content de l’adoption du projet de loi 2 sur le prolongement de l’autoroute. Selon lui, beaucoup trop d’énergie et de temps ont été dépensés pour un tel projet de loi.
« Je suis content, mais cela a pris beaucoup d’énergie J’aimerais être plus joyeux, mais nous avons tellement de dossiers en ce moment (inondation en Montérégie et la fusillade à Montréal) », soutient le ministre de la Sécurité publique.
« Avoir su qu’on aurait tant viré en rond dans ce dossier, on n’aurait pas perdu de temps. Je me serais attardé dès le début de mon mandat à un projet de loi comme celui-ci », a ajouté M. Dutil.
Une loi nécessaire !
Aux dires de l’élu beauceron, ce projet de loi était nécessaire parce que le bien collectif doit primer le droit individuel. M. Dutil a rappelé que les opposants ont gagné devant la cour en raison des erreurs de procédures du Ministère et non pour dire que ce n’était pas le bon tracé. Il s’en remet à la décision des tribunaux qui a affirmé que le gouvernement avait le droit de choisir un tracé. « Nous avions le droit de faire un projet de loi puisque l’Assemblée nationale est souveraine, mais ce n’est pas drôle d’en être arrivé là », pense M. Dutil.
De plus, le député de Beauce-Sud insiste toutefois qu’il y avait urgence d’agir. « Nous avions de bons motifs qui ont été très longuement discutés. De plus, nous nous serions trouvés dans une situation absurde », commente-t-il.
En effet, la réalisation du tronçon à Saint-Georges est en voie de réalisation et l’on serait retrouvé avec une autoroute avec un segment de 8 km manquants entre Beauceville et Notre-Dame-Des-Pins.
L’autoroute 73 demeure une priorité
Au moment de son élection en 2008, les régions ressources, le projet de l’hémodialyse rénale et faire débloquer le dossier de l’autoroute 73 constituaient ses grandes priorités. Les deux premières étant pratiquement réglées, il s’attardera encore à ce que l’autoroute se fasse le plus rapidement possible. « Ma tâche comme député maintenant, est de m’assurer que le plus grand nombre de contrats soient octroyés avant les élections pour terminer le projet », avance-t-il.
N’oubliera pas le vote du PQ
Après de longues heures de débat, les 66 membres du Parti libéral et de l’Action démocratique du Québec ont voté en faveur de ce projet de loi alors que ceux du Parti Québécois et Amir Khadir de Québec Solidaire ont voté contre. « Je ne peux toujours pas croire que le PQ a voté contre le projet de loi. Je ne sais pas si les Beaucerons vont s’en souvenir, mais moi je m’en souviendrai », s’est-il exclamé.
Tout au long de ce débat, le leader adjoint au gouvernement a dû se lever à maintes reprises à la Chambre pour mettre des choses au point. Encore hier, il a notamment déploré les débordements de l’opposition officielle accusant son ministre des Transports d’avoir incité la population à la violence en raison de sa citation « Un vote contre ce projet de loi est un vote contre la Beauce ». Il a insisté sur le fait que sa citation datait de quelques semaines alors que les menaces de mort proférées à l’endroit de Josée Bilodeau ont été réalisées il y a neuf mois. « Il y a toujours des limites à faire de la démagogie », estime M. Dutil qui croit que ces paroles étaient antiparlementaires.
De plus, il rappelle que l’ensemble des parlementaires est contre la violence et déplore au plus haut point ce genre de gestes qui sont inacceptables dans la société.
13 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.