De bonnes discussions quant au jumelage entre Saint-Georges et les villes de Biddeford et Saco au Maine
Le maire de Saint-Georges Claude Morin est revenu enchanté de son récent voyage à Biddeford dans l’état du Maine.
Invité à l’inauguration d’une passerelle piétonnière qui relie les villes de Biddeford et de Saco, M. Morin a pu échanger avec le maire de l’endroit Alan Casavant dans l’optique de relancer les activités de jumelage entre ces deux communautés. Le maire de Saint-Georges en a aussi profité pour discuter de sujets qui lui tiennent à cœur avec son homologue de la Ville de Saco, Don Pilon.
Parmi les thèmes abordés par les hommes politiques, il a notamment été question de réseautage d’affaires entre les communautés et du prolongement de l’autoroute américaine vers la frontière canadienne.
« Avec les deux maires, plusieurs sujets ont été abordés dont l’idée de mettre en place une activité de réseautage entre les personnes d’affaires de Biddeford/Saco et celles de Saint-Georges sous la formule “speed dating”. L’idée est d’autant plus intéressante alors que les villes de Biddeford et Saco vivent un boom de développement. On estime que plus de 75 M$ seront investis au cours des deux prochaines années dans la revitalisation d’immenses bâtiments au centre-ville, dont un qui compte plus d’un million de pieds carrés », précise M. Morin.
Prolongement de l’autoroute 95
Prenant la parole lors de l’inauguration de la passerelle piétonnière, M. Morin a profité de l’occasion pour inviter le gouverneur du Maine Paul Lepage à se pencher sérieusement sur l’idée de prolonger l’autoroute 95 de Waterville en direction des frontières canadiennes.
L’idée a suscité une réaction positive des 200 personnes présentes à l’événement. Le gouverneur a quant à lui démontré une attention particulière à cette suggestion ajoutant même à la représentante du sénateur Angus King que cette idée devrait être discutée avec les autorités à Washington.
« Ces rencontres sont une amorce afin d’accroître les échanges économiques, culturels et autres entre nos villes respectives. Tout en conservant les deux pieds sur terre, il y a un désir réel de travailler conjointement afin de favoriser le développement de projets et c’est la volonté de tous les partenaires qui permettra que le tout se concrétise », conclut Claude Morin.

