Maxime Bernier talonnera le gouvernement Trudeau afin d'avoir le financement nécessaire pour le projet de Véloroute
Le député de Beauce, Maxime Bernier, est clair : il talonnera le gouvernement Trudeau afin que la Beauce obtienne le financement nécessaire pour le projet de la Véloroute et du Quai Pinon.
Le politicien a reçu le 13 janvier dernier une copie de la lettre adressée au ministre des Finances, Bill Morneau, qui est signée par les trois préfets des MRC, soit Luc Provençal de la MRC Robert-Cliche, Richard Lehoux de la MRC de la Nouvelle Beauce et Pierre Bégin de la MRC Beauce-Sartigan. Le maire de Saint-Joseph, Michel Cliche, a également signé le document qui demande au politicien de mettre des critères pour pouvoir financer des véloroutes, comme celle de la Beauce. Les signataires de la lettre demandent un montant de quatre millions de la part du gouvernement canadien.
M. Bernier souligne que le groupe a fait des démarches sérieuses avec notamment une campagne de financement et la demande de démantèlement de la voie ferrée. Les travaux commenceront d'ailleurs en juin ou juillet prochain. « Je tiens à dire à la population beauceronne que j'appuie ce projet à 100 %. Depuis que j'ai reçu la lettre, je talonne le gouvernement Trudeau pour qu'il change les critères pour obtenir le montant demandé. Ce projet est réalisable si le gouvernement du Canada embarque dans le bateau. Je souhaite que les Beaucerons puissent utiliser cette piste cyclable le plus rapidement possible », affirme-t-il en soulignant qu'il est sûr que M. Morneau fera le nécessaire pour que ce projet se réalise.
La rénovation du Quai Pinon est également un dossier qui touche Maxime Bernier. « C'est un projet prioritaire pour la Ville de Saint-Georges. Les premières démarches ont été faites avant la campagne électorale. Nous attendons maintenant de voir le budget du gouvernement », dit-il en soulignant qu'il faut être proactif malgré la demande de patience.
Par ailleurs, l'homme se dit toujours en réflexion à savoir s'il donnera ou non sa candidature pour le poste de chef du Parti conservateur. « J'attends de savoir les règlements avant de savoir si je me lance ou non dans l'aventure. Je continue de tâter mes appuis au Québec et dans les autres provinces du Canada. Quoi qu'il en soit, je participerai en fin de semaine à un débat à Ottawa où j'aurai cinq minutes pour parler de la façon dont je pourrais voir ma future campagne si jamais je me présentais à la chefferie. Il y aura un débat par la suite. Je suis un des invités tout comme les autres candidats potentiels qu'on entend dans les journaux. Est-ce que je me présenterai ? Il est encore trop tôt pour le dire », conclut Maxime Bernier.
