Saint-Georges possède déjà un règlement prohibant certaines races canines jugées dangereuses
Le maire de Québec Régis Labeaume a annoncé hier que la Ville de Québec interdira les Pitbulls dès le 1er janvier 2017. Questionné à savoir s’il emboitera ou non le pas de son homologue, le maire de Saint-Georges Claude Morin affirme que ce type de chien est déjà prohibé sur le territoire de la municipalité depuis 2013.
Selon le Règlement 515, la Ville de Saint-Georges interdit la possession de tout chien ayant déjà mordu un être humain, tout chien qui attaque ou qui est entrainé à attaquer un être humain ou un autre animal, tout chien de race Bull Terrier, American Staffordshire Terrier ou Staffordshire Bull Terrier, ainsi que tout chien hybride issu de ces races.
Toutefois, Claude Morin avoue qu’il peut y avoir une zone grise concernant la possession d’une race prohibée puisqu’il faut prouver hors de tout doute que l’animal en question correspond à la définition précise indiquée dans la règlementation. Ainsi, au cas par cas, cette dernière pourrait ne pas s’appliquer aux chiens issus de multiples croisements.
Finalement, bien que le maire estime que certains chiens ont un comportement à risque, il croit également, comme plusieurs personnes, que le comportement de l’animal est fortement influencé par son propriétaire.
Le débat concernant les animaux « à risque » s’étendra jusqu’à l’Assemblée nationale puisque selon le journal La Presse, le gouvernement du Québec devrait rendre une décision avant la fin de l’été concernant les chiens qualifiés de « dangereux ». Article de référence (ici).
2 commentaires
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j'ajouterais une loi oubligeant des sessions de cours de dressage, la castration, de s'assurer que le chien est de provenance de vraie élevage détenant de vraie permis d'exploitation et l'intégration en bas âges avec d'autre chien afin de sociabilisé. On parlera ici donc, d'un chien bien éduquer, sociable et sain d'esprit. Et non d'un chien d'usine attaché dans le fond de la cours qui aura jamais de vie sociable et vivra malheureux avec une peur des que du nouveau lui serra présent.
Voilà un solution qui s'attaque au coeur du problème et non pas le ''easy way'' et bannir. Trop de généralisation sans oublier l'anivement de la peur créer par le média.