Relocalisation du poste de police à Saint-Georges : le maire Claude Morin fulmine
Le maire de Saint-Georges, Claude Morin, fulminait encore en début d'après-midi lorsqu'il a rencontré les médias en lien avec la décision du ministère de la Sécurité publique de ne pas donner suite au projet de relocalisation du poste de la SQ Beauce-Sartigan sur le terrain adjacent à l'église l'Assomption à Saint-Georges. Article de référence (ICI).
« Les rumeurs de cafés parlent déjà que la grandeur du terrain n'était pas adéquate », lance-t-il d'entrée de jeu avec ironie. « Ceci est complètement faux. Les experts qui avaient étudié la question nous confirment que tous les critères étaient respectés », affirme M. Morin qui souligne qu'aucun autre terrain n'est disponible pour le moment. Le directeur général de la Ville, Claude Poulin, ajoute que le terrain du futur poste de police ne peut être positionné dans un quartier résidentiel. « Le terrain adjacent à l'église l'Assomption, c'était le lieu idéal. Nous ne comprenons pas encore », dit-il.
Lorsque ce dernier a été questionné à savoir si l'ancien maire de la municipalité Roger Carette, qui s'était ouvertement opposé à l'emplacement du futur emplacement du poste de police, aurait pu nuire au projet, Claude Morin a été peu loquace. « Il est un citoyen comme un autre », dit-il en ne commentant pas davantage. Il ajoute que la déclaration écrite de la Société québécoise des infrastructes (SQI), qui a décidé de refuser le projet , était beacucoup plus courte que la version verbale. « J'ai parfois l'impression que quand c'est un stade baseball, c'est plus facile à construire que lorsqu'on parle d'un bâtiment pour la sécurité publique. On est dans le même pays et la même province que Montréal, mais j'ai l'impression que parfois, à Saint-Georges, on est pas capable de rien avoir », poursuit M. Morin.
La Ville de Saint-Georges espère encore que la demande d'injonction déposé par une firme qui aurait répondu à l'appel d'intérêt de juillet 2015 soit retirée. Selon le numéro un de la Ville, les têtes dirigeantes devraient redonner des nouvelles du dossier après leurs vacances.
La police devra, dans le cas contraire, se retrouver un autre terrain alors que la municipalité pour sa part conservera le site aux abords de l'église l'Assomption. « Ce terrain n'était pas à vendre au départ. Il n'y aura donc pas d'autres projets pour le moment sur ce lieu. Je trouve dommage que tout le monde ait travaillé si fort dans ce dossier pour arriver à ce résultat », conclut-t-il.
